L’événement
En cette rentrée du mois de septembre, c’est au tour des chirurgiens-dentistes de prendre place à la table des négociations. Élaborer une nouvelle convention ? S’entendre sur un nouvel avenant ? Peu importe au fond la forme.
La profession dans son ensemble aspire à une vraie réforme qui réoriente la pratique vers les soins conservateurs et mette l’accent sur la prévention.
L’espoir est d’arriver rapidement « dans le dur » de la négociation, plus...
En cette rentrée du mois de septembre, c’est au tour des chirurgiens-dentistes de prendre place à la table des négociations. Élaborer une nouvelle convention ? S’entendre sur un nouvel avenant ? Peu importe au fond la forme.
La profession dans son ensemble aspire à une vraie réforme qui réoriente la pratique vers les soins conservateurs et mette l’accent sur la prévention.
L’espoir est d’arriver rapidement « dans le dur » de la négociation, plus rapidement que les médecins qui ont rongé leur frein pendant plus de 3 mois avant de connaître le montant de l’enveloppe mise sur la table par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam). Car comment parler de « sujets qui fâchent », comme la limitation des « dépassements » d’honoraires voulue par la ministre de la Santé pour réduire le reste à charge des ménages, quand le montant du réinvestissement de l’Assurance maladie n’est pas dévoilé ?
D’autres sujets sensibles seront aussi à l’étude telle la mise en place d’un dispositif de régulation au conventionnement des nouveaux diplômés voulant s’installer dans des zones sur-denses. Cette mesure donnerait sans doute satisfaction à de nombreux élus ainsi qu’aux praticiens qui ont tant de mal à trouver des repreneurs pour leur cabinet. Mais le problème des « déserts » n’est-il pas aussi, au moins en partie, le résultat d’une sous-évaluation des honoraires des soins et, plus largement, de l’insuffisance d’une vraie politique d’aménagement du territoire ?
Les trois syndicats représentatifs, FSDL, CNSD et Union dentaire, sont bien conscients que les négociations sur ces différents enjeux seront serrées. Mais ils sont aussi persuadés qu’elles sont une chance réelle de « faire bougerles lignes » dans un sens favorable pour la profession comme pour la santé publique. Cette conviction s’est traduite par leur volonté de travailler ensemble à l’élaboration d’une plate-forme commune qui sera défendue face aux financeurs.