Un projet de transposition « dangereux »

Le projet français de transposition de la directive européenne sur les qualifications professionnelles inquiète au plus haut point la CNSD. « Le gouvernement français va bien au-delà de la directive en laissant la possibilité, par exemple, à des hygiénistes ou à des denturologues d’avoir un accès partiel à la profession de chirurgien-dentiste », explique Catherine Mojaïsky, présidente de la CNSD. L’idée est que pour ne pas brimer l’accès à l’exercice de professions qui existent dans d’autres pays mais pas en France, on leur donne un accès partiel à la profession de chirurgien-dentiste. Les hygiénistes pourraient alors se dire chirurgiens-dentistes en ne faisant que des détartrages…

« Notre diplôme va perdre tout son sens. Et à partir du moment où l’on crée des sous-métiers, l’imagination de nos gouvernants pour faire baisser les prix des soins va être exacerbée », craint la présidente de la CNSD !