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Pour Éric Haushalter, chef du Département des actes à la Caisse nationale d’assurance maladie, le Grenelle de la santé bucco-dentaire, qui a réuni dans un même atelier les partenaires conventionnels mais aussi des représentants de l’industrie et des prothésistes, a permis à des « propositions intéressantes d’émerger ». Rédiger un livre blanc qui puisse être repris par l’ensemble de la profession sera sans doute un objectif difficile à atteindre. Mais pour ce...
Pour Éric Haushalter, chef du Département des actes à la Caisse nationale d’assurance maladie, le Grenelle de la santé bucco-dentaire, qui a réuni dans un même atelier les partenaires conventionnels mais aussi des représentants de l’industrie et des prothésistes, a permis à des « propositions intéressantes d’émerger ». Rédiger un livre blanc qui puisse être repris par l’ensemble de la profession sera sans doute un objectif difficile à atteindre. Mais pour ce chef de département à la CNAM, qui suit le dossier depuis 15 ans, il y a déjà un consensus. « La profession a beaucoup évolué dans ses approches. Elle porte par exemple l’idée du soin conservateur avec beaucoup moins d’ambiguïté. Auparavant, quand on en parlait, il ne fallait pas toucher aux soins prothétiques. Aujourd’hui, l’idée est de construire un système autour de la prévention et des soins précoces dans l’intérêt des patients et des assurés. On sent aussi que le positionnement de l’Ordre est un peu différent, avec l’objectif de couvrir plus de problématiques. Il y a un vrai diagnostic partagé. Je n’ai pas entendu qu’il fallait plus d’argent mais qu’il fallait modifier sa répartition. Je n’ai pas entendu qu’il fallait donner 3 milliards sinon rien ne pouvait être fait ! On a donc à la fois de l’ambition et la possibilité d’être pragmatique. »