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Le développement du numérique dans le cabinet dentaire impacte le rôle du chirurgien-dentiste. Mais de quelle façon ? Le débat animé sur le plateau de l’émission C’est ma santé de l’ADF, consacrée à la révolution numérique, a montré combien les avis sont partagés. Le chirurgien-dentiste aura un « rôle croissant en matière de pédagogie et d’explication », affirme Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique.
Laurent...
Le développement du numérique dans le cabinet dentaire impacte le rôle du chirurgien-dentiste. Mais de quelle façon ? Le débat animé sur le plateau de l’émission C’est ma santé de l’ADF, consacrée à la révolution numérique, a montré combien les avis sont partagés. Le chirurgien-dentiste aura un « rôle croissant en matière de pédagogie et d’explication », affirme Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique.
Laurent Alexandre, chirurgien urologue, fondateur de Doctissimo, projetant le métier dans 20 ans, prévient que grâce à l’intelligence artificielle : « La robotisation totale de l’acte opératoire est inéluctable […] et il est probable que nous allons céder la place en tant que praticien sur les actes techniques. Ce que nous allons devenir (en tant que soignant) est une véritable question. Coaches ? Managers ? Psychothérapeutes ? Des gens qui font la synthèse ? »
Pour les deux chirurgiens-dentistes présents sur le plateau, les évolutions technologiques ne dessaisissent pas les praticiens de leur métier mais les ramènent au contraire vers le cœur de leur profession de soignant. « Je perçois la robotisation comme complémentaire. Les outils numériques viennent en appui, ils apportent une performance. Ils permettent d’optimiser le travail du praticien », assure Paul Cattaneo. Pour sa consœur de Chamalières, Fabienne Jordan, passionnée de nouvelles technologies, la relation humaine avec le patient restera centrale. « L’humain sera toujours et de plus en plus présent car nous serons libérés de la fabrication et de la mise en œuvre qui seront de plus en plus précises et performantes. Je ne pense pas que nous serons comme des ouvriers spécialisés car il y a un travail en amont du soin. Nous avons à envisager ce qui est le mieux pour le patient et sa santé. »