L’ÉVÉNEMENT
La nouvelle sonne comme une confirmation et doit être en cela d’autant plus appréciée. Un récent sondage nous apprend en effet que les chirurgiens-dentistes ont plus que jamais (88 % !) la confiance des Français, lesquels soulignent en outre (à 85 %) la capacité de leurs praticiens « à s’adapter aux évolutions des soins et à s’informer sur les nouvelles techniques médicales applicables », sans oublier (à 77 %) « leur écoute et leur disponibilité ».
Le...
La nouvelle sonne comme une confirmation et doit être en cela d’autant plus appréciée. Un récent sondage nous apprend en effet que les chirurgiens-dentistes ont plus que jamais (88 % !) la confiance des Français, lesquels soulignent en outre (à 85 %) la capacité de leurs praticiens « à s’adapter aux évolutions des soins et à s’informer sur les nouvelles techniques médicales applicables », sans oublier (à 77 %) « leur écoute et leur disponibilité ».
Le climat de suspicion au sujet des tarifs pratiqués, qu’on avait pu faire régner ces derniers mois, voire années, sur la profession, n’aura donc pas eu raison d’un « crédit » qui, durant les deux dernières années, se permet même de progresser de 2 % auprès des patients ! Reconnaissons que ces chiffres ont de quoi faire rêver notre personnel politique, lequel, « à l’instar » du chef de l’État, voit sa cote de crédibilité chuter mois après mois.
La cote de confiance dans le métier reste aussi forte parmi les étudiants. À l’heure où les filières scientifiques sont boudées, les métiers de la santé, dont celui de chirurgien-dentiste, continuent d’attirer les nouveaux bacheliers en grand nombre en première année d’études de santé, malgré le peu d’élus autorisés à poursuivre (environ 15 %). L’engouement est tel que certains recalés n’hésitent pas à intégrer la formation proposée par l’université Fernando Pessoa malgré la mise en garde de la ministre de l’Enseignement supérieur quant à la validité du diplôme. Geneviève Fioraso veut aussi s’attaquer au « gâchis » provoqué par tant d’échecs en fin de première année : éviter que le succès de ces métiers ne fasse tant de victimes. Un nouveau projet de loi visant à expérimenter des réorientations précoces vers de nouveaux cursus, dès la dixième semaine après la rentrée, est en cours d’examen.