Clinic n° 01 du 01/01/2013

 

SD Etch’air (SD2)

NOUVEAUX PRODUITS

J’ai essayé

Une microsableuse de cabinet, avec des réservoirs de poudre à usage unique, pour accompagner, sans jamais se boucher, toutes vos procédures de collage.

Quelques sociétés américaines commercialisent de petites sableuses de cabinet, que certains praticiens affectionnent particulièrement : elles leur permettent de décaper rapidement, en bouche ou bien à l’extérieur, des pièces prothétiques ou même l’émail du fond des sillons avant collage, le débarrassant d’une manière plus efficace que la brossette et la ponce des résidus organiques pouvant compromettre l’adhésion des composites. Les accros de cette méthode trouvent, paraît-il, tous les jours une nouvelle application pour ces petits chalumeaux à poudre abrasive. La société française SD2 commercialise depuis longtemps l’un de ces dispositifs, constitués d’un manche muni d’une buse oblique, à la base duquel se trouve un récipient cylindrique contenant de la poudre d’alumine. Le tout se branche directement sur le cordon air/eau de la turbine, grâce à un raccord Borden classique ou tournant de type KaVo ou autre.

Simplicité extrême

Depuis peu, un nouveau modèle nous est proposé par cette compagnie basée à Sèvres. L’Etch’air est d’une conception encore plus simple et tout à fait astucieuse : il s’agit d’un manche métallique connecté au même cordon air/eau de l’unit via un tuyau gris. À son autre extrémité, on enfile un minuscule réservoir de poudre à usage unique, terminé par une longue et fine buse formée d’un petit tube coudé. Le système ne fonctionne qu’à l’air comprimé, sans eau. Il suffit d’actionner la pédale de l’unit pour délivrer un mélange de poudre et d’air propulsé à haute vitesse. Trois types de poudres sont disponibles selon l’usage : alumine à 27 µm de granulométrie pour l’amélioration des collages à l’émail, alumine à gros grains (50 µm) pour le sablage des prothèses et mélange silice-alumine (CoJet™, 3M) pour le traitement de l’intrados des éléments en céramique, composite ou métal.

Si le système produit un peu moins de poussière que les autres – finalement le plus gros inconvénient de tous ces dispositifs fonctionnant sans eau –, il faut quand même veiller à bien contrôler le mobilier environnant car la poudre, très fine, se répand facilement aux alentours. Il présente en revanche quelques avantages intéressants par rapport aux systèmes habituels : le premier d’entre eux est son extrême simplicité.

Dans toutes les positions

Aucun risque de bouchage puisque les réservoirs sont individuels. La quantité de poudre est très suffisante pour un usage unique. La buse, plus longue et plus fine que sur les modèles conventionnels, est fortement coudée, ce qui facilite grandement son accès à n’importe quelle surface de la bouche. Enfin, elle est orientable et permet de travailler dans n’importe quelle position, quand la présence du gros réservoir habituel impose de le placer toujours vers le bas. Je reprocherais à la buse de tourner un peu trop facilement sur son axe, mais cela n’est pas très ennuyeux. Le tuyau qui relie le raccord au manche est extrêmement long. Je pense qu’il doit être facile de le raccourcir puis de le reconnecter à ses deux extrémités. J’apprécie tout particulièrement la présence du raccord permettant le branchement sur l’unit. Dommage que l’ensemble fonctionne sans eau. De nouvelles capsules de carbonate de calcium pour l’aéropolissage sont maintenant disponibles. De quoi rendre ce système encore plus polyvalent.

+

• Conception extrêmement simple et fiable

• Capsules de poudre à usage unique

• Grande maniabilité et accessibilité parfaites en bouche

• Fonctionne sans eau

PRIX DE VENTE RECOMMANDÉ

• De 365 à 465 € selon les modèles