Enseignement postuniversitaire à la faculté de Toulouse

Attestation de formation : imagerie Cone Beam Computed Tomography (CBCT)

Avec Matthieu SCHMITTBUHL (PU-PH à Montréal, Canada), Francis VEILLON (PU-PH à Strasbourg), Jean-François MATERN (Chef de clinique des universités, Assistant des hôpitaux de Strasbourg)

Mercredi 13 mars 2013

Cette session est destinée aux chirurgiens-dentistes et aux radiologues.

Programme

1. CBCT : principes et techniques

• Principes physiques

• Techniques d’acquisition

• Évaluation des niveaux d’exposition en CBCT

2. Apport du CBCT en imagerie dento-maxillaire

• Diagnostic des dents incluses et des anomalies dentaires

• Exploration des lésions inflammatoires et tumorales des maxillaires

• Bilan des traumatismes dento-maxillaires

• Bilan préimplantaire

3. Apport du CBCT en imagerie des sinus paranasaux

• Modalités d’exploration naso-sinusienne

• Anatomie et variantes à risque chirurgical

• Bilan des lésions inflammatoires et tumorales

• Apport du cone beam dans le bilan postchirurgical des sinus opérés

4. Imagerie de l’oreille : intérêts du CBCT (réservé aux radiologues)

Restaurations biomimétiques

Avec le Pr Gilles F. KOUBI (Marseille) et Stefen KOUBI (MCU-PH, Marseille) Jeudi 14 mars 2013

Où en sommes-nous avec les adhésifs en 2013 ? Les derniers adhésifs arrivés. Peut-on coller sur la zircone ? Qu’est-ce que le « mock-up » ?

Cette journée répondra à toutes ces questions.

Elle fera le point :

• sur l’évolution des concepts mécaniques, biologiques et esthétiques

• sur la biomimétique.

Les restaurations esthétiques postérieures :

• situation initiale

• après traitement.

Les restaurations esthétiques antérieures.

La « totale » en prothèse complète : comment engager et gagner le pari prothétique ?

Avec le Pr Jean-Paul LOUIS (PU-PH, Nancy ; exercice exclusif en prothèse amovible complète)

Vendredi 15 mars 2013

Objectif

Présenter l’élaboration du cadre fonctionnel et esthétique d’une réhabilitation globale par prothèse complète. Préciser les avantages de la prothèse complète supra-implantaire et le moyen de choisir et de positionner les attachements.

Tous les « trucs et astuces » utilisables dans votre cabinet, ou votre laboratoire, seront présentés, pour votre bien-être et celui de vos patients.

Étapes préprothétiques

• L’observation clinique : détection des problèmes et des altérations :

– psychologiques : passer le temps nécessaire à apprendre au patient à gagner le « pari prothétique » ;

– anatomo-physiologiques : visualiser tous les obstacles osseux, muqueux et neuro-musculo-articulaires.

• Les traitements préprothétiques : suppression des altérations et préparation du terrain.

Étapes prothétiques

Concevoir et réaliser le cadre fonctionnel et esthétique des futures prothèses.

• Les empreintes primaires : enregistrer le terrain « au repos ». Cartographies de l’empreinte, visualisation des surextensions et des surpressions.

• Coulée des modèles, confection des porte-empreintes individuels : et pourquoi pas des porte-empreintes adaptés à la physiologie musculaire ?

• Les empreintes secondaires anatomo-fonctionnelles : « lover » les prothèses au sein des tissus environnants. Participation active du patient.

• Réalisation des maquettes d’occlusion : stabilité avant tout.

• Enregistrement des rapports intermaxillaires : préparation clinique des maquettes, recherche simple de la dimension verticale d’occlusion et enregistrement de l’occlusion de relation centrée.

• Montage des dents artificielles : connaître les volumes de montage selon chaque cas (fonction, esthétique…). Comment agencer les dents ?

• Notions d’esthétique : comment choisir les dents ? La forme prime sur la teinte. Comment investir le patient dans le choix des dents ? Notions de caractérisation des prothèses.

• Les essayages : dialogue avec le laboratoire. Validation du montage.

• L’étape d’insertion des prothèses : que dire au patient ? Pourquoi réaliser une équilibration immédiate ?

Étapes postprothétiques

• Doléances : comment les limiter au maximum ? Comment y remédier ?

• Équilibration secondaire : la « touche finale » pour le confort et l’efficacité masticatoire.

• Maintenance : suivi du patient. Comment assurer la pérennité du traitement ?

Et les implants ?

• Rôle complémentaire des attachements pour la tenue prothétique.

• Choix des attachements : barres ou boules ?

• Mise en place des parties femelles : méthode directe en bouche, méthode indirecte.

• Maintenance des attachements de précision.

Atelier sur l’instrumentation unique : une nouvelle ère endodontique

Avec le Pr Franck DIEMER (MCU-PH, Toulouse) et son équipe

Vendredi 15 mars 2013

Depuis plus de 15 ans, les instruments de rotation continue en nickel-titane (NiTi) ont montré leur aptitude à traiter ou retraiter l’endodonte. Ils sont généralement proposés en séquences de 3 à 6 instruments avec une capacité d’adaptation à l’anatomie canalaire par le choix de finitions spécifiques (en diamètre et/ou en conicité).

Cette année, une génération d’instruments uniques est apparue. Elle pourrait constituer une nouvelle étape dans l’évolution du NiTi. Une séquence réduite à un seul instrument permet d’optimiser l’ergonomie du traitement endodontique. Deux instruments de cette génération exploitent une nouvelle dynamique de préparation canalaire : le WaveOne® (Maillefer) et le Reciproc® (Dentsply), tandis que le troisième conserve un entraînement en rotation continue : le OneShape® (Micro-Mega).

L’alternance de mouvements a déjà été exploitée avec des instruments acier il y a un demi-siècle, et avec le contre-angles Gyromatic (mis au point par Micro-Mega, Besançon). Le concept des « forces balancées », la technique de Roanne spécifique des instruments manuels en acier ont toutefois inspiré Gassan Yared qui a publié en 2008 un texte sur l’utilisation d’un instrument de finition apicale (le F2 de la séquence ProTaper de Maillefer, Ballaigues, Suisse) directement après une exploration manuelle avec une lime acier n° 10. Pour cela, il a utilisé son instrument unique en réciprocité, c’est-à-dire avec une succession de tours partiels horaires et antihoraires ayant des angles différents.

L’utilisation d’un mouvement réciproque permet de diminuer la fatigue cyclique instrumentale, et donc le risque de fracture, mais nécessite l’investissement dans un moteur spécifique ; et la capacité de respect des trajectoires canalaires semble contradictoire, selon les études actuellement publiées qui soulignent la nécessité d’un cathétérisme conséquent.

L’utilisation de la rotation continue assure la conservation du moteur habituellement utilisé, des sensations antérieures et du respect de la trajectoire canalaire mais conserve aussi l’intégralité de la fatigue cyclique qui se retrouve condensée dans un seul instrument (au lieu d’être répartie sur tous ceux de la séquence).

Quel que soit le système, la possibilité de traiter la majorité des cas cliniques avec un seul instrument, qui plus est à usage unique, est séduisante pour des raisons principalement ergonomiques.

Rencontre : tout l’éclaircissement sur le blanchiment

Avec le Dr Laurent ELBÈZE (AHU-PH, Toulouse)

Vendredi 15 mars 2013

En 30 ans, notre profession a évolué d’une dentisterie mécanique, où la mission du chirurgien-dentiste était de gérer la douleur, l’infection et de rétablir une fonction, à une véritable prise en charge des exigences esthétiques des patients.

Si 43 % des patients sont mécontents de leur sourire, 90 % d’entre eux se plaignent d’un problème de couleur. Entre nouvelle réglementation, avis des fabricants et offre en grande distribution de « solutions blancheur », il est parfois difficile de faire la part des choses.

L’objectif de cette séance est de faire le point sur l’offre d’éclaircissement au cabinet dentaire et hors de nos cabinets.