L’ÉVÉNEMENT
Président de la Conférence des doyens des facultés de chirurgie dentaire
Concernant la formation des étudiants et des chirurgiens-dentistes, les sujets en discussion sont nombreux et variés… Jugez-en !
La mise en place de la réforme du 3e cycle des études en sciences odontologiques va occuper toute l’année universitaire.
Le choix des compétences de la pratique odontologique doit permettre de définir les connaissances à donner aux étudiants dans leur parcours initial. Le bilan de la mise en place, il y a 4 ans, de l’internat...
Concernant la formation des étudiants et des chirurgiens-dentistes, les sujets en discussion sont nombreux et variés… Jugez-en !
La mise en place de la réforme du 3e cycle des études en sciences odontologiques va occuper toute l’année universitaire.
Le choix des compétences de la pratique odontologique doit permettre de définir les connaissances à donner aux étudiants dans leur parcours initial. Le bilan de la mise en place, il y a 4 ans, de l’internat qualifiant permet d’orienter plus précisément les champs d’action des praticiens généralistes. C’est la mission qu’ont confiée à la Conférence des doyens nos deux conseillers ministériels (Santé et Enseignement supérieur).
Par ailleurs, dans le cadre de la grande conférence de santé prévue en janvier 2016, une restructuration générale des études en santé doit intégrer le parcours initial de l’odontologie dans un schéma plus général : réforme de la PACES, licence de santé, filiarisation des études, autant de sujets en discussion actuellement dans les groupes de travail de la conférence.
Le numerus clausus et l’accueil des diplômés de facultés dentaires de l’Union européenne préoccupent aussi bien les syndicats, le Conseil national de l’Ordre et les enseignants que les étudiants. Si, depuis 4 ans, on commence à avoir une lisibilité sur le nombre d’étrangers venant s’installer en France (autour de 400 par an), une grande incertitude concerne le nombre d’étudiants français qui arrivent en fin de cursus dans les pays de l’Union européenne. Dans ce contexte, doit-on maintenir le numerus clausus ? Doit-on le faire évoluer et avec quels objectifs ? Encore un sujet de discussion (commun avec la médecine) au niveau des ministères.
Enfin, la mise en place du Conseil national professionnel des chirurgiens-dentistes en mai 2015 doit définir les axes prioritaires et les thématiques du développement professionnel continu de l’odontologie et de ses trois spécialités. La Conférence des doyens y participera activement.
Voilà un peu de grain à moudre…