Clinic n° 09 du 01/10/2015

 

UNECD

ACTU

ANNE-CHANTAL DE DIVONNE  

Développer la prévention auprès d’étudiants d’autres filières universitaires, monter un congrès scientifique de 2 jours, mais aussi continuer de peser sur les réformes en cours, les projets de l’UNECD ne manquent pas alors que s’ouvre son congrès.

À la veille de son congrès du 17 au 20 septembre et du renouvellement du bureau de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD), la présidente en 2014-2015, Sarah Barmio, qui s’apprêtait à passer la main, affichait sa satisfaction face à la mobilisation étudiante en faveur des actions menées pendant l’année. Ce fut le cas de la première journée scientifique, le 2 juillet à Marseille. Le but était de valoriser la réussite des étudiants, notamment des majors, mais aussi de promouvoir la formation par – et pour – la recherche. L’UNECD ambitionne de transformer cette journée en un congrès scientifique de 2 jours minimum l’an prochain. Une forte mobilisation, au-delà même des représentants des étudiants, a aussi marqué l’opération « Gardez le sourire » montée par le bureau national et relayée par les associations des 16 facultés. Cette opération de prévention bucco-dentaire ciblant les étudiants des campus devrait aussi être pérennisée et étendue. Car les bénéfices sont multiples. Elle « a permis de sensibiliser nos propres étudiants à une démarche de santé publique et de prévention à l’égard d’une population à risque – les étudiants – qui est généralement peu touchée par les campagnes de sensibilisation classiques. La formation et le dialogue d’étudiant à étudiant sont beaucoup plus efficaces », affirme Sarah Barmio. Cette opération a aussi permis de récolter des données via des questionnaires sur les habitudes bucco-dentaires. La prochaine campagne devrait être annuelle et toucher encore plus d’étudiants.

Mais l’UNECD veut aussi être présente pour peser sur les réformes comme celles menées dans le cadre du processus de Bologne qui conduit à une européanisation des études. L’Union étudiante veille à renforcer l’interdisciplinarité, à améliorer l’orientation et la réorientation des étudiants ainsi que l’insertion professionnelle, ou encore à actualiser le contenu de la formation théorique. L’UNECD continue son combat contre les formations privées – CLESI (Centre libre d’enseignement supérieur international), GEDS (Grande école européenne de santé)… – et reste préoccupée par la démographie médicale, « un sujet très complexe ». « Nous continuerons à travailler en collaboration avec l’ensemble des structures de la profession pour les questions professionnelles et, en particulier, la loi santé », conclut Sarah Barmio.