CNSD
ACTU
Sans surprise, car seule candidate pour la première fois dans l’histoire de la CNSD, Catherine Mojaïsky a été reconduite pour un second mandat de trois ans à la tête du syndicat avec plus de 80 % des suffrages exprimés, lors du congrès de Biarritz du 13 au 16 mai dernier. Parmi les axes prioritaires de son nouveau mandat, la candidate a évoqué la démographie professionnelle « en train de se transformer en talon d’Achille » avec l’arrivée pléthorique prévisible...
Sans surprise, car seule candidate pour la première fois dans l’histoire de la CNSD, Catherine Mojaïsky a été reconduite pour un second mandat de trois ans à la tête du syndicat avec plus de 80 % des suffrages exprimés, lors du congrès de Biarritz du 13 au 16 mai dernier. Parmi les axes prioritaires de son nouveau mandat, la candidate a évoqué la démographie professionnelle « en train de se transformer en talon d’Achille » avec l’arrivée pléthorique prévisible de jeunes à diplômes étrangers sur le territoire. Elle souhaite poursuivre les dispositifs d’aide à l’installation, mais aussi envisager une régulation conventionnelle et travailler au niveau européen à une cohérence du nombre de formés et à une garantie d’équivalence des diplômes.
Catherine Mojaïsky a indiqué comment elle comptait mener la réforme structurelle visant à rééquilibrer la structure des honoraires afin de permettre à tout cabinet de « vivre de ses seuls soins conservateurs et chirurgicaux ». Pour cela, il faudra « fixer des bases de remboursement à un niveau économiquement viable, tant pour les soins opposables que pour les soins à honoraires libres ». Compte tenu de la situation financière de l’Assurance maladie, la majeure partie du financement proviendrait des complémentaires. Deux voies sont possibles : « adapter le ticket modérateur » ou « autoriser des dépassements sur les tarifs opposables » (comme chez les médecins de secteur 2). Quoi qu’il en soit, la responsable syndicale assure que la solution retenue ne sera pas imposée à tous, elle sera optionnelle.
Pour contrer les réseaux « commerciaux » et faire perdre leur « raison d’être aux plateformes de service », Catherine Mojaïsky propose la création d’un « réseau libéral » qui permette à la profession de réaffirmer ses valeurs, sa déontologie et qui garantisse ses services. « Il est rageant de voir aujourd’hui les plateformes assurantielles se faire les chantres des engagements qualité », remarque-t-elle. Dans ce réseau libéral doté d’un cahier des charges définissant les engagements pour les uns et les autres, adhèreraient les chirurgiens-dentistes d’une part et les complémentaires santé d’autre part.