FujiCEM™ 2 (GC)
NOUVEAUX PRODUITS
J’AI ESSAYÉ
Une nouvelle version encore plus performante et agréable à utiliser de ce ciment de scellement à base de verre ionomère résineux. En seringue et embouts mélangeurs, s’il vous plaît, pour un confort irréprochable.
Je vous en ai déjà parlé dans le numéro spécial de juillet dernier consacré à mes produits fétiches : le ciment de scellement FujiCEM™, à base de verre ionomère modifié par adjonction de résine est l’un de mes préférés. La présentation en clicker rechargeable, avec ou sans embout mélangeur, est largement plus pratique que celle en poudre et liquide ou en capsule à vibrer. Son onctuosité délicieuse assure une insertion parfaite des pièces prothétiques, en supprimant tout frottement. La vitesse de prise, très raisonnable, permet de sceller confortablement aussi bien un élément unitaire qu’un bridge de plusieurs piliers. Enfin, les excès, avant de durcir complètement, passent par une phase légèrement élastique puis semi-rigide qui facilite grandement leur retrait dans la plus grande sécurité. Pouvait-on encore améliorer ce produit quasi parfait ? Il faut croire que oui, car c’est exactement ce que nous propose le japonais GC avec cette version numéro 2 de son ciment.
La première chose que l’on voit en ouvrant le coffret, c’est la nouvelle couleur des cartouches, par ailleurs de forme identique aux précédentes. Un rose vif intense, comme seuls les Nippons osent le proposer pour des produits dentaires. Les cartouches s’installent évidemment sur le fameux clicker en métal bien connu mais, véritable nouveauté, également sur une grosse seringue en plastique de même coloris, semblant sortir tout droit d’une panoplie de Barbie infirmière. L’ensemble, fort sympathique, reçoit naturellement un embout mélangeur qui s’installe à l’extrémité de la cartouche. Indéniablement fonctionnel, il nécessite néanmoins une certaine attention pour le fixer correctement dans les encoches prévues à cet effet. Pas d’amélioration de ce point de vue par rapport au modèle antérieur. C’est le seul bémol, que l’on oublie bien vite dès qu’on pousse le piston : la pâte blanche, parfaitement homogène, s’écoule avec une facilité encore plus grande qu’avant, semble-t-il, dans l’embout mélangeur pointu qui permet de déposer le produit dans l’intrados des prothèses avec une précision extrême. Même facilité de mise en place en bouche et, belle innovation, une prise encore mieux contrôlée : dès la deuxième minute, et parfois même avant, le produit, presque figé, se décolle magnifiquement autour des couronnes, sans adhérer à la muqueuse et se retire en masse en deux ou trois passages de sonde.
Là s’arrête l’appréciation que tout clinicien pourra faire, tout au moins à court terme, de ce produit totalement réussi. Ce que l’on ne voit pas en revanche, ce sont les améliorations dont il a fait l’objet selon le fabricant. Au niveau de sa composition d’une part et de ses performances en termes d’adhésion et de résistance mécanique d’autre part. Celles-ci seraient largement augmentées par rapport à la version précédente, grâce à l’adjonction d’un monomère élastique dans la phase organique et à un traitement particulier des charges renforçant la cohésion de l’ensemble. ?
+
• Présentation idéale
• Performances élevées
• Retrait des excès très facile
–
• Embouts mélangeurs encore difficiles à installer
• 322,70 € le coffret de 2 cartouches de 13,3 g (7,2 ml) de ciment, une seringue distributrice et 44 embouts mélangeurs