La lumière fuse

Depuis que les LED blanches existent, elles fleurissent partout dans nos équipements. Avec Prolux, le français Elsodent nous propose un cale-bouche original, muni d’une petite ampoule du même type, pour améliorer la vision alentour.

Confortable et astucieux

Prolux est formé de deux parties : un corps en plastique blanc, rigide, qui contient une batterie rechargeable sur un support que l’on branche dans une prise de courant, et des cale-bouches interchangeables en silicone translucide que l’on enfile dessus. Le corps de l’objet est astucieusement conçu : ce qui sert de manche se termine par un anneau. Ce dernier s’enclenche sur le chargeur d’une manière très commode. Et lorsque le dispositif est installé entre les arcades, son manche assure une mise en place et un retrait beaucoup plus faciles que les cale-bouches triangulaires habituels.

Dans sa partie postérieure, un senseur tactile permet de déclencher la lumière qui s’échappe d’une petite ouverture sur le côté. En bouche, celle-ci se trouve à hauteur de la langue, orientée vers l’arcade controlatérale.

Les caches de silicone autoclavable existent en deux tailles : petite et grande, pour les enfants et les adultes. Le matériau qui les constitue est relativement souple et très confortable. La zone lumineuse est protégée par le silicone, ainsi que le senseur, pour éviter que l’ampoule s’éteigne accidentellement.

Le cale-bouche est un ustensile mal connu et pourtant bien utile. Prolux rend, à cet égard, sensiblement les mêmes services qu’un système classique. J’ai beaucoup aimé la forme de son manche, très pratique même s’il oblige à placer différemment le miroir pour la vision indirecte du côté droit.

Lumière faible et agaçante

Le déclencheur digital est, disons-le, assez agaçant. Pour que l’ampoule s’allume, il faut balayer la petite surface lentement avec le pouce. Cela ne marche pas à tous les coups : apprendre le bon geste réclame plusieurs essais et un peu de patience. Trois niveaux d’éclairement sont possibles. La même manœuvre permet de passer d’une intensité à l’autre, puis de l’éteindre. Certains de mes amis ont apprécié cet éclairage complémentaire, par exemple pour repérer une entrée canalaire ou un apex fracturé au fond d’une alvéole. Personnellement, j’ai trouvé le niveau de lumière, même en position maxi, beaucoup plus faible que celui de mon scialytique. Un système plutôt sympa donc, mais qui ne vous changera peut-être pas vraiment la vie.