Étapes clés d’une création réussie

Diplômé en avril 2008, Olivier Laurent n’a pas perdu de temps et a souhaité s’installer rapidement. Après avoir visité des cabinets à vendre, il réalise que la création est la seule façon de concrétiser son projet : « C’était le seul moyen de pouvoir exercer avec le matériel que je voulais et à l’endroit que je voulais : cette liberté, ni une collaboration ni un rachat de cabinet ne pouvaient me l’offrir. »

Dès 2010 et alors qu’il exerce en tant que collaborateur, il élabore sa stratégie, en commençant par le choix de l’emplacement du cabinet, avec 3 critères essentiels pour lui :

• ne pas s’éloigner de son lieu d’exercice pour capitaliser sur ses acquis et permettre à une partie de sa patientèle fidélisée en collaboration de le suivre ;

• privilégier une zone géographique dynamique et en développement, en tenant compte de la démographie professionnelle ;

• avoir des possibilités de parking et d’accès pour les personnes handicapées.

Lorsqu’il repère un local répondant à ses exigences, il n’aura pas l’ombre d’un doute et sa décision sera quasi immédiate : il signe le compromis de vente en mai 2010 pour un appartement au rez-de-chaussée d’une résidence en construction à Allauch, située dans une zone se développant et qui a déjà attiré quelques professions médicales et commerces de proximité.

Objectif : commencer la nouvelle activité dès la rentrée de septembre… bien que le local soit livré nu et que les travaux à réaliser soient importants !

Et son ambition ne s’arrête pas là : il s’inscrira en parallèle dans un DU d’implantologie. Vaste programme donc pour le second semestre 2010 !

Pour être sûr de faire les bons choix stratégiques et aborder cette création ambitieuse sereinement, il est convaincu qu’il doit être accompagné dans ses décisions. Il fera donc appel à une société de conseil et de formation qui l’aidera non seulement à gérer le transfert de son activité mais aussi à mettre en place, dès le lancement du cabinet, une organisation solide et pérenne.

Son premier réflexe sera de mettre en concurrence les fournisseurs pour les travaux et l’installation afin de sélectionner la meilleure option en termes d’agencement, d’équipement technique et… de prix, sans pour autant perdre trop de temps. Il tient en effet à ce que le délai de livraison soit fixé au plus tard à la fin août. Et il n’hésitera pas à faire certains travaux lui-même pour mieux maîtriser son budget.

Le local fait 54 m², Olivier Laurent souhaite à terme travailler avec 2 fauteuils et recruter une assistante : la circulation des personnes au sein du cabinet doit être pensée en conséquence. Il équipera d’abord une première salle de soins, la seconde salle sera aménagée en bureau en attendant de pouvoir réinvestir dans un autre fauteuil.

Ensuite, il s’attelle à la mise en place d’un budget prévisionnel afin de prévoir ses futures charges et d’évaluer si le projet est viable et lui permet aussi d’assumer ses besoins personnels. Ses objectifs financiers seront donc définis dès le lancement du cabinet, avec un chiffre d’affaires à atteindre pour chaque mois de l’année et une enveloppe de dépenses mensuelles à respecter. Il se fixera également un salaire mensuel stable et réaliste afin d’éviter les fluctuations de trésorerie et, donc, les mauvaises surprises !

Enfin, il s’agissait d’anticiper le transfert du cabinet : pour cela, il mettra en place une plaque de transfert, s’inscrira rapidement dans les pages jaunes et informera ses patients et ses partenaires.

Après quelques sueurs froides en raison des travaux, durant l’été pourtant chaud en Provence, le cabinet ouvrira comme prévu fin août 2010 : la signalétique et l’éclairage des couloirs au niveau de la résidence ne sont pas encore en place mais le cabinet est opérationnel et ce ne sont pas de si menus détails qui vont arrêter ce praticien ! La décoration n’est pas finalisée mais l’identité visuelle du cabinet est claire : choix de coloris résolument modernes, mêlant orange vif, blanc et gris clair, pour une ambiance à la fois tonique, décontractée et technologique.

Au départ, le carnet de rendez-vous se remplit au jour le jour. Puis après quelques mois d’activité, le bouche à oreille se met en place, grâce notamment aux nombreuses bonnes idées d’Olivier Laurent, entre autres cartes de visite et cartons de rendez-vous personnalisés, mise en ligne d’un site Web présentant l’activité du cabinet et, bien sûr, accueil soigné des patients et qualité des explications et informations transmises sur les traitements proposés.

Un an et demi après le lancement du cabinet, l’activité a trouvé son rythme de croisière et continue de progresser. Prochaine étape : le recrutement d’une assistante pour développer encore le service apporté au patient et gagner en efficacité !