IDS 2011
INTRODUCTION
Le traitement des instruments dynamiques ou, si vous préférez, des PIR est l’objet de toutes les attentions. Plusieurs sociétés proposent leur dispositif d’entretien.
La salle de stérilisation fait désormais partie intégrante de nos cabinets. Beaucoup de sociétés spécialisées dans la fabrication de thermodésinfecteurs, stérilisateurs et autres équipements d’hygiène exposent leur production à l’IDS. Parce qu’il s’agit d’un problème crucial actuellement, j’avoue, à une ou deux exceptions près, m’être surtout intéressé au traitement des instruments dynamiques ou, comme les nomment certains d’une manière si peu élégante, des PIR (porte-instruments rotatifs).
Chez W & H, deux modèles d’autoclaves de type B sont présentés : le Lisa, entièrement automatique, possède tout ce qu’il faut pour assurer une traçabilité parfaite. L’appareil détecte la quantité de matériel qui doit être stérilisée et raccourcit la durée du séchage en cas de faible charge. Le système Eco-Dry autoriserait un gain de temps de 15 à 25 minutes par cycle. Le modèle Lina, plus simple, bénéficie lui aussi de l’Eco-Dry mais ne possède pas, comme son grand frère, de multiport pour sauvegarder les cycles sur une clé USB. Il peut cependant être « upgradé » ultérieurement et équipé, comme le Lisa (41), d’une imprimante d’étiquettes à code-barres si le besoin s’en fait sentir.
Sirona expose toujours son DAC Universal, consacré aux instruments dynamiques. Depuis quelque temps, l’appareil peut également être équipé de paniers pour matériel mis sous sachet ou en vrac dans une sorte de cylindre grillagé.
NSK propose le i-Care Plus (42), appareil de table pour la désinfection de quatre contre-angles ou turbines à la fois. Les instruments sont d’abord nettoyés grâce à une solution détergente bactéricide et fongicide. La désinfection interne est assurée par un autre produit, également actif sur les virus. Les instruments sont finalement lubrifiés pour être prêts à la stérilisation. L’ensemble du cycle ne dure que 10 minutes. Chaque instrument peut être traité selon ses propres caractéristiques grâce à un panneau de contrôle très complet. Toutes les opérations sont enregistrées grâce à une clé USB branchée sur l’appareil.
SciCan, qui fait maintenant partie, comme Micro-Mega, du groupe Sanavis, présente un modèle du même genre, le Statmatic Plus (43) : ce joli équipement permet de traiter trois instruments à la fois en moins de 10 minutes. Selon le fabricant, la solution désinfectante élimine plus de 99 % des micro-organismes présents sur les PIR. Un cycle de lubrification termine l’opération, qui précède normalement la stérilisation. Cette société propose également un nouvel autoclave de table, le Statim G4, gris métallisé avec un panneau de contrôle très élaboré.
Bien évidemment, tous ces appareils sophistiqués coûtent un peu d’argent. Si vous n’êtes pas convaincu de leur utilité et que vous souhaitez tout de même travailler proprement mais sans vous ruiner, il existe une solution chez le fabricant coréen Medifos (medi0377@yahoo.com) : les Orokeeper (44) sont de petits préservatifs bleus ou roses que vous enfilez sur votre turbine, contre-angle ou détartreur à ultrasons. Mignons tout pleins, ne trouvez-vous pas ?
Si le nettoyage des instruments conventionnels est aujourd’hui plutôt bien maîtrisé, celui des porte-instruments rotatifs, c’est-à-dire des contre-angles et des turbines, nécessite des équipements particuliers. Plusieurs fabricants proposent aujourd’hui des automates qui assurent, en une dizaine de minutes, le nettoyage des parties externes et internes puis la lubrification de ces dispositifs avant leur stérilisation en autoclave. Partout, les moyens de traçabilité se développent grâce à des connexions informatiques entre ces divers équipements et l’ordinateur du cabinet.