Pour une action plus politique

L’Association européenne des étudiants en dentaire (EDSA, European Dental Students’ Association) veut donner une dimension plus politique à son action. Fondée à Paris en 1988, l’EDSA a jusqu’à présent centré son action sur les échanges entre étudiants en Europe et a plus récem­ment instauré des partenariats avec l’industrie. Aujourd’hui, «  nous voulons aussi avoir un œil sur les projets de loi qui vont réglementer notre activité », explique Matthieu Wipf, vice-président français (5^e année, Brest) missionné auprès de l’EDSA par l’UNECD (Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire). D’où son souhait d’intégrer un intergroupe parlementaire européen pour suivre de près les travaux menés au Parlement. En attendant, l’EDSA veut augmenter le nombre de ses adhérents, en particulier en Europe de l’Ouest. Vingt-cinq pays sont représentés, soit 65 000 étudiants. Mais ils sont essentiellement issus de pays de l’est européen. À l’ouest, mis à part le Royaume-Uni, l’Irlande et, depuis peu, la France, peu sont présents. Matthieu Wipf compte bien intéresser les Suisses, les Belges, les Allemands, les Islandais et les Ukrainiens pour le prochain congrès du 10 avril à Leeds, au Royaume-Uni. Une ombre au tableau : l’Association internationale des étudiants en dentaire (IADS, International Association of Dental Students), à 90 % européenne, marche un peu sur les mêmes terres que l’EDSA !