GÉRER
PATRIMOINE
Il est actuellement habile de rédiger la clause bénéficiaire en démembrant, en attribuant l’usufruit au conjoint et la nue-propriété aux enfants. Dans la mesure où le capital versé excédant 30 500 € est soumis aux droits de succession, du fait de l’âge de vos parents, nous conseillons d’ajouter que les droits seront à la charge de...
Il est actuellement habile de rédiger la clause bénéficiaire en démembrant, en attribuant l’usufruit au conjoint et la nue-propriété aux enfants. Dans la mesure où le capital versé excédant 30 500 € est soumis aux droits de succession, du fait de l’âge de vos parents, nous conseillons d’ajouter que les droits seront à la charge de l’usufruitier. À défaut, le nu-propriétaire, qui ne reçoit rien, devra payer des droits.
La décision doit se prendre au regard de l’ensemble des caractéristiques de l’opération et, en particulier, des perspectives de plus-values. Le fait que le praticien n’inclut pas de TVA dans ses honoraires ne fait pas obstacle à l’intérêt de l’option TVA lorsque, chiffres net de fiscalité en main, on constate un avantage. Reportez-vous à l’instruction administrative du 3 décembre 2010.
Si vous prévoyez que votre fille va vous régler un loyer – ce qui est nécessaire pour que vous puissiez déduire les charges, impôts et intérêts d’emprunt –, il est conseillé de constituer une SCI qui, en qualité de propriétaire, accordera un bail à votre fille. Celle-ci pourra recevoir l’APL (aide personnalisée au logement) alors qu’elle lui serait refusée si vous étiez propriétaire personnellement.