ENQUÊTE
À l’heure de la rentrée universitaire et de la mise en place de la première année d’études de santé (PAES) commune aux étudiants en médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique, un rapide tour de France des facultés dentaires permet de faire le point sur les particularités, les changements récents et à venir sur chaque site.
Doyen : Jean-François Péli
La semestrialisation de l’enseignement et le développement du contrôle continu des connaissances, qui impliquent de nombreux changements et des remises en question pour les étudiants et les enseignants, est en cours. De nombreux cours et documents seront aussi mis en ligne. L’étudiant va devoir fournir davantage de travail personnel et de façon plus lissée sur l’année. Les objectifs qu’il devra atteindre seront écrits et rappelés dès la rentrée sur une plate-forme en ligne.
Concernant la PAES, seul le module d’odontologie « morphologie cranio-faciale » sera spécifique à la faculté de Bordeaux.
Doyen : Alain Zerilli
Une promotion compte maintenant 25 étudiants. Pour faire face au doublement des effectifs, des projets de rénovation et d’extension du service d’odontologie situé à proximité immédiate de la faculté sont en cours. Le nombre de fauteuils est passé de 25 à plus de 30.
Parmi les travaux de recherche menés à Brest, l’équipe de recherche « immunologie pathologie » a l’avantage d’associer le travail des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes, et d’accueillir les étudiants en master. Le vice-doyen de la faculté développe une thématique sur le syndrome de Gougerot-Sjögren. C’est un des pôles d’excellence de Brest.
Doyen : Thierry Orliaguet
L’UFR d’odontologie prévoit un déménagement qui la rapprochera de l’hôpital. La construction d’un nouveau bâtiment qui doit abriter la faculté et le service d’odontologie doit commencer début 2011.
L’UFR abrite en son sein le laboratoire Inserm U929 « Neurobiologie de la douleur trigéminale » composé d’une équipe mixte Inserm/Université Clermont 1. C’est l’un des rares laboratoires Inserm au sein d’une UFR d’odontologie et, actuellement, l’un des seuls, en Europe, à associer recherche clinique et fondamentale dans le domaine des douleurs céphaliques.
Doyen : Pierre-Hubert Dupas
En 5 ans, le nombre des étudiants reçus en première année est passé de 70 à 108, soit une progression de 54 %.
Des travaux subventionnés par l’université de Lille 2, le CHRU et le conseil général ont permis de recevoir ces nouveaux étudiants.
La faculté disposera cette année de 72 simulateurs (12 de plus qu’en 2009) équipés d’écrans reliés à un simulateur enseignant permettant aux étudiants d’observer en direct les gestes de l’enseignant. Elle inaugure aussi une nouvelle salle clinique équipée de 86 fauteuils et un cabinet dévolu à la sédation consciente.
L’enseignement numérique à distance est particulièrement développé à la faculté de Lille qui se situe dans un département déficitaire en nombre de praticiens.
Les étudiants de 5e et 6e années pourront suivre un enseignement à distance depuis des services situés à Boulogne et à Maubeuge. L’objectif étant de favoriser des installations dans ces régions. À terme, deux autres services de 7 fauteuils pilotés aussi par Lille sont prévus à Rouen et au Havre.
Doyen : Denis Bourgeois
La mise en place du module en odontologie commun aux cinq facultés de médecine (2 à Lyon, 1 à Dijon, Grenoble et Saint-Étienne) d’où sont issus les étudiants en dentaire, a représenté une préparation importante. À Lyon et à Saint-Étienne, des enseignants en dentaire vont cogérer ce module. Les facultés de Grenoble et de Dijon disposent de leur propre système de formation.
À la faculté, la semestrialisation des études est déjà en place et le contrôle continu des connaissances progresse chaque année. Dès cette rentrée, les enseignements seront, pour l’essentiel, délivrés et sanctionnés par un examen en début d’année. Puis, les étudiants feront principalement de la préclinique ou de la clinique qui sera évaluée en contrôle continu. La fin de la session est prévue en mai et la session de rattrapage en juillet.
Doyen : Jacques Dejou
La faculté de Marseille a mis en place des séances de travaux pratiques précliniques de « soutien » en P2 et D1 pour les étudiants en difficulté afin de réduire le taux d’échec. Elle a créé des « tuteurs » (étudiants en fin de cursus) qui aident à l’encadrement de ces séances.
Par ailleurs, certains cours magistraux sont remplacés par des travaux dirigés. Des contenus pédagogiques sont mis à disposition sur le site de l’université de la Méditerranée. Enfin, la faculté a créé un enseignement complémentaire consacré à l’utilisation des technologies numériques en odontologie restauratrice (CFAO).
La PAES se met en place « sans problème particulier ». Les enseignants de la faculté de médecine et de pharmacie assurant une grande partie des enseignements du module spécifique odontologie (anatomie cervico-céphalique, le génome, le médicament…). Les seules interrogations portent sur le nombre d’étudiants qui choisiront de suivre cet enseignement. Entre 3 800 et 4 000 étudiants sont attendus dans cette première année.
Doyen : Jean Valcarcel
Parmi les inquiétudes liées à cette PAES, Jean Valcarcel note des difficultés d’ordre matériel tenant notamment à la gestion des locaux. Il se demande aussi si cette réforme sera efficace pour orienter les étudiants.
La mise en place de l’université numérique est un aspect important pour Montpellier. Ce projet national est porté par la Conférence des doyens et le Collège des enseignants en sciences biologiques. Dans ce cadre, l’UE spécifique odontologie (avec un enseignement dit de référence) serait mise en ligne et accessible à tous les étudiants fin 2010.
Doyen : Pierre Bravetti
La faculté de chirurgie dentaire vient de recréer une nouvelle salle de travaux pratiques avec 60 postes équipés de simulateurs/écrans informatiques et caméras + 1 microscope, grâce à un budget de 2 millions d’euros et ouvre un amphithéâtre rénové.
Le master « criminalistique et archéologie », une formation innovante lancée l’an dernier autour du corps humain retrouvé dans une scène de crime ou sur un site archéologique, a déjà formé 25 étudiants. Cette année, 20 étudiants d’horizons très divers (magistrats, policiers…) sont attendus. Par ailleurs, le diplôme universitaire d’anatomie appliquée à la chirurgie buccale, à l’implantologie et à la radiologie (abords pratique et clinique), qui existe déjà depuis quelques années, rencontre toujours plus de succès.
La faculté développe aussi la recherche sur les matériaux. Une demande de projet de l’Agence nationale de la recherche (ANR) est en cours sur une nouvelle surface en implantologie.
Doyen : Olivier Laboux
La faculté de Nantes réaménage progressivement sa méthode d’enseignement. « En médecine, il a été mesuré que 70 % des étudiants réussissent un contrôle écrit sur l’anémie. En situation devant un malade anémique, 20 % seulement sont compétents », explique le doyen Olivier Laboux. « Notre objectif est de combler cet écart en reconsidérant l’enseignement et le concept d’évaluation dans son ensemble ». Exit donc les examens sous la forme de QCM qui incitent à un apprentissage superficiel. Place à l’enseignement dit « intégré ». Les étudiants sont confrontés à une situation clinique pendant leur évaluation. Et tout l’enseignement en amont est orienté vers ce type de contrôle de connaissances. Sur un thème particulier, l’étudiant dispose d’un cours en ligne et d’éléments de littérature. En cours, le cas d’un patient est traité avec l’enseignant ; des pistes sont tracées. Et l’évaluation est faite sur ce modèle. Ce changement lancé l’an dernier en 5e année et pour le CSCP va gagner une année supplémentaire chaque année jusqu’en P2. « Ce n’est pas une grande révolution mais une évolution qui suppose un changement de mentalité et d’habitudes et notamment le développement d’enseignements transversaux », remarque Olivier Laboux, qui a l’avantage pour la mener à bien de porter la double casquette de chef de service et de doyen.
Doyen : Marc Bolla
Le laboratoire de recherche en microbiologie orale, les nombreux diplômes universitaires (implantologie, lasers, parodontologie, endodontie) et certificats d’études supérieures (biomatériaux, chirurgie buccale, odontologie conservatrice-endodontie, pédodontie-prévention, prothèses), les attestations d’études universitaires, les coopérations avec d’autres composantes (médecine, sciences), ou d’autres établissements (École des mines de Sophia-Antipolis), les contrats avec le monde industriel et les contacts très étroits avec la profession, attestent d’un dynamisme et d’un souci novateur à Nice, pensés en termes de santé publique et de progrès individuel et collectif. Cette année, la fac a encore augmenté son offre de formation continue avec un DU de soins sous MEOPA et un DU d’esthétique.
Doyen : Gilbert de Mello
L’augmentation du numerus clausus, qui a atteint 70 étudiants pour la première fois à Rennes, a nécessité un investissement et un réaménagement des salles de travaux pratiques pour un montant de 300 000 euros.
Rennes développe un enseignement multidisciplinaire pour la préparation du CSCT (Certificat de synthèse clinique et thérapeutique) depuis la rentrée 2009. Pour obtenir ce certificat, les étudiants ont différents cas cliniques à résoudre. À partir de la rentrée 2010, les meilleurs cas cliniques seront mis en ligne.
Cette année, des stages actifs conventionnés sont mis en place avec des villes de la Mayenne et de la Basse-Normandie. L’idée est de créer des points d’accueil pour les étudiants pendant leur stage actif. Des bourses leur seront attribuées pour les inciter à s’installer dans des villes secondaires.
Avec la mise en place de la PAES, des enseignants vont intervenir pour la première fois à Rennes et à Caen.
Enfin, une formation de 2 jours à l’utilisation du MEOPA ouvre dès 2011 pour les praticiens.
Doyen : Louis-Frédéric Jacquelin
Une augmentation significative du numerus clausus marque cette rentrée universitaire. Ce qui n’est pas sans poser des difficultés d’organisation, en particulier pour les travaux pratiques car le nombre des enseignants reste constant. Dans le souci de pallier le manque de praticiens dans la région Picardie, les étudiants originaires de la région ont été privilégiés. Les étudiants de Rouen ont été orientés vers les facultés de Lille et de Paris. Les stages de clinique en T1 sont favorisés en dehors du CHU de Reims, et en particulier vers Amiens et Dijon.
Concernant la mise en place de la PAES, les 4 directeurs (médecine, pharmacie, maïeutique et odontologie) ont collaboré étroitement et ont mutualisé des enseignements dans les UE spécifiques. En odontologie, le programme commun national proposé par le Collège des enseignants de sciences biologiques a été retenu. Un programme très proche est aussi proposé à la faculté d’Amiens avec laquelle la fac de Reims travaille étroitement.
Doyen : Youssef Haikel
La faculté de Strasbourg a lancé un programme de rénovation et d’agrandissement très ambitieux qui en fera « la plus grande faculté d’Europe en 2011 », précise Youssef Haikel. Une première tranche de travaux correspondant à la construction d’un bâtiment neuf s’achève au mois de décembre. La seconde tranche qui sera lancée dans la foulée permettra de restaurer et aménager les anciens locaux du XIXe siècle. La fac et le service aujourd’hui sur 2 000 m2 disposeront alors de 8 000 m2 dans l’hôpital. Ce vaste projet comprend un laboratoire de recherche, un service de 100 fauteuils ainsi que 3 amphithéâtres, dont l’un dédié à la formation continue. Ils seront tous dotés des équipements de communication permettant notamment de les relier à 4 salles d’opération et d’organiser des vidéoconférences. Quatre salles de TP serviront de salles de simulation avec retransmission sur écran. Le projet soutenu en particulier par l’État, la région, la mairie et l’hôpital, dépasse 33 millions d’euros. Il bénéficiera aux étudiants en formation initiale (70 par année) et en formation continue (150 par an) ainsi qu’au rayonnement de la recherche.Le laboratoire de recherche Inserm, le plus important en France avec 50 chercheurs originaires de l’Inserm, du CNRS et de la faculté, travaille sur l’ingénierie tissulaire à un niveau pluridisciplinaire. Il est classé 4e mondial dans ce domaine de recherche. La création, cette année, d’un master géré par la faculté dentaire permet de développer des liens entre l’enseignement et la recherche. 90 % des étudiants sont inscrits au master qu’ils valident en même temps que leurs études dentaires. La faculté développe aussi des relations internationales (États-Unis, Grande-Bretagne, Australie). Chaque année, 20 de ses étudiants effectuent un semestre de 5e année à l’étranger.
Doyen : Michel Sixou
La faculté de Toulouse a mis l’accent sur les technologies de pointe et particulièrement l’imagerie en 3D en s’équipant, en partenariat avec Kodak, d’un cone-beam 3D. Un second équipement devait être installé en septembre. « L’injection du partenariat dans les facultés permet d’accéder à des technologies coûteuses (200 000 euros) que nous n’aurions jamais pu financer par le système conventionnel traditionnel », constate Michel Sixou.
En matière de recherche, Toulouse a fait le pari, il y a 15 ans, de rapprocher la recherche clinique et la recherche fondamentale. Ce virage, pris à une époque où la recherche appliquée était considérée comme secondaire, a permis à la faculté d’acquérir beaucoup de compétences. Un DU de recherche clinique a été créé en l’an 2000 et l’hôpital investit de façon importante dans ce type de recherche. Il finance notamment des recherches sur les liens entre les maladies parodontales et la polyarthrite rhumatoïde ainsi que sur les maladies parodontales et le diabète.
Le service d’odontologie situé dans les locaux de la faculté de Garancière (Paris 7), a fermé définitivement au mois de juin. Un service entièrement neuf vient d’ouvrir à l’hôpital Rothschild. Le service de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière a pour sa part été étoffé de 23 fauteuils.
La faculté Paris Descartes de son côté réforme ses études en profondeur (cf. interview). Et, deux des quatre services d’odontologie (Charles-Foix et Albert-Chenevier) de la faculté sont en cours de modernisation et d’agrandissement tandis que les deux autres fusionnent.
Chef de service : Jean Azerad
Le service d’odontologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière a profité de l’apport de 23 fauteuils d’ODF en provenance de l’ancien service de Garancière et du rapprochement avec le service de chirurgie maxillo-faciale depuis un an pour se réorganiser. C’est ainsi le premier service d’odontologie intégré au service de chirurgie maxillo-faciale. Les activités de ces deux entités géographiquement situées côte à côte sont mutualisées et leur fonctionnement est commun. Ainsi, le service d’odontologie dispose désormais de lits pour hospitaliser des patients et les internes, qu’ils soient chirurgiens-dentistes ou médecins, ont les mêmes activités. Par exemple, ils visitent les patients hospitalisés. Rien ne diffère plus entre les deux services, si ce n’est la répartition des praticiens qui opèrent en fonction de leurs compétences respectives. « Nous nous occupons de toute la partie odontologique, mais nous n’opérons pas de cancers », explique Jean Azerad.
Le service de la Pitié-Salpêtrière accueille aussi une partie de la dentisterie pédiatrique qui était pratiquée à Garancière. « À titre temporaire », prend bien soin de préciser Jean Azerad. Car les hôpitaux pour adultes ne sont pas habilités à recevoir des enfants pour des raisons de sécurité. Des négociations sont donc en cours pour l’ouverture d’un service d’odontologie pour enfants dans l’un des trois hôpitaux pédiatriques parisiens Trousseau, Debré ou encore Necker.
Le service d’odontologie dans son ensemble possède trois caractéristiques : il dispose d’une organisation d’accueil d’urgence (c’est le seul service ouvert 24h/24 en Île-de-France), d’une permanence d’accès aux soins de santé pour les patients en situation de précarité (PAES bucco-dentaire) et, comme à Garancière, d’une activité polyclinique qui propose toutes les spécialités.
Chef de service : Bernard Picard
Le service de Garancière a été transféré sur un plateau neuf de 2 500 m2 au sein de l’hôpital Rothschild. Il prend le nom de service odontologique Garancière-Rothschild « pour bien rappeler son appartenance initiale », souligne son responsable Bernard Picard. Doté de 55 fauteuils, le service est structuré en quatre unités fonctionnelles.
L’unité « urgence et première consultation orientation » sert de plate-forme tournante pour décider de l’orientation des patients mais aussi de filtre dans le cas où les patients ne seraient pas adaptés au service. Une seconde unité est dédiée au traitement de l’enfant et de l’adolescent. Cette unité est liée à un centre de référence maladies rares pour les enfants atteints de maladies génétiques ainsi qu’au service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital Trousseau. Une troisième unité est consacrée à la chirurgie buccale et parodontale. Elle compte sept blocs opératoires de qualité chirurgicale (zone blanche) ouverts de 8h30 à 21h30. La quatrième unité compte 36 fauteuils polycliniques pour tous les soins et les prothèses dentaires. L’ensemble du site est destiné à la formation initiale et continue.
Chef de service : Bruno Gogly
La construction d’un nouveau service d’odontologie à Créteil commence à l’automne. Le service « provisoire » en préfabriqué conçu sur 500 m2 dans les années 1970 compte aujourd’hui 29 fauteuils et reçoit chaque année 90 étudiants en formation issus de trois années différentes. Un budget de 11,5 millions d’euros voté par l’Assistance publique prévoit l’installation de 40 fauteuils sur 700 m2 de trois salles blanches pour la chirurgie, quatre box fermés pour les soins sous protoxyde d’azote, les autres sont destinés à la polyclinique. Le local sera situé à l’entrée de l’hôpital avec, en sous-sol, la stérilisation intégrée. La mise en service de la nouvelle installation est prévue pour la rentrée 2012.
Chef de service : Louis Maman
Les travaux du nouveau service d’odontologie de l’hôpital Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine (94) sont en cours. Mais les étudiants de la faculté de Paris Descartes devront encore patienter un an avant d’entrer dans les nouveaux locaux qui jouxtent les anciens. Car la fin de ce chantier de 7 millions d’euros est prévue pour la rentrée universitaire de 2011. Ce service sera construit « en dur » pour remplacer le préfabriqué du service actuel qui date des années 1970. Il sera doté de 40 fauteuils contre 30 aujourd’hui, d’un bloc opératoire réservé aux interventions de chirurgie buccale et d’implantologie, et sera entièrement informatisé, explique le chef de service Louis Maman.
Les étudiants disposeront ainsi dans chaque box d’un accès au dossier des patients, auront la possibilité de faire des prescriptions et de donner les rendez-vous… Les praticiens hospitaliers disposeront de véritables cabinets dans lesquels ils pourront avoir une activité personnelle sur rendez-vous. Quant à l’activité du service, elle ne changera pas. Les urgences et le suivi classique des patients depuis la motivation à l’hygiène jusqu’aux restaurations prothétiques complexes seront assurés, de même que les consultations spécialisées en implantologie, chirurgie sous microscope, dermatologie buccale, douleur chronique, dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire, soins sous sédation et dentisterie esthétique.
Les services d’odontologie de l’hôpital Bretonneau et de l’hôpital Louis-Mourier vont être regroupés et placés sous une gouvernance commune à compter du 1er janvier 2011. La décision prise cet été devait être entérinée au mois de septembre. Le regroupement se fera dans le cadre du futur groupe hospitalier Paris-Nord-Val-de-Seine qui comprendra les hôpitaux Beaujon, Bichat-Claude-Bernard, Bretonneau, Louis-Mourier et Charles-Richet. Aujourd’hui, le service d’odontologie de l’hôpital Bretonneau est doté de 42 fauteuils. Il a ouvert en septembre 2006 après la fermeture du service Jean-Délibéros Hôtel-Dieu. Le service d’odontologie de l’hôpital Louis-Mourier compte actuellement 24 fauteuils.