PARODONTOLOGIE
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La maladie parodontale, qui peut provoquer la perte de plusieurs dents, compte parmi les maladies chroniques les plus fréquentes chez l’homme. La parodontite contribue à la morbidité systémique liée à de graves maladies chroniques comme le diabète de type 2. Le but de la thérapeutique parodontale a toujours été la prévention, l’identification et le traitement de la maladie parodontale, mais aussi la maintenance de la santé des tissus parodontaux. La...
La maladie parodontale, qui peut provoquer la perte de plusieurs dents, compte parmi les maladies chroniques les plus fréquentes chez l’homme. La parodontite contribue à la morbidité systémique liée à de graves maladies chroniques comme le diabète de type 2. Le but de la thérapeutique parodontale a toujours été la prévention, l’identification et le traitement de la maladie parodontale, mais aussi la maintenance de la santé des tissus parodontaux. La conservation des dents dépend de la santé de ces tissus. Cependant, ces rôles importants du traitement parodontal sont actuellement remis en question par le succès de la thérapeutique implantaire.
Parodontologistes et autres praticiens se tournent vers les nouvelles techniques et les nouveaux matériaux. L’ostéo-intégration a été une évolution majeure qui, appliquée à la technique implantaire, a fourni des résultats étonnants. Cependant, la conséquence en a été que les praticiens orientent désormais leurs traitements vers des solutions moins conservatrices et plus rentables qu’avant, comme les implants. Jusqu’à 50 % des programmes des séminaires de parodontologie, dont plusieurs présentations sont sponsorisées par les fabricants d’implants, sont consacrés à l’implantologie, étendant l’influence de la discipline.
Est-ce la fin de la parodontologie ? La gravité de la maladie parodontale requiert des praticiens tous les efforts possibles pour éviter les problèmes parodontaux afin, non seulement de favoriser l’amélioration de la santé bucco-dentaire, mais aussi d’améliorer la santé générale des patients et réduire les coûts importants associés à la maladie parodontale.
Il y a un réel engouement pour les implants. Cependant, ils ne correspondent pas à une solution conservatrice et leur coût est sans aucun doute supérieur à celui du traitement parodontal. Les parodontologistes doivent faire passer le message suivant : il est préférable d’éviter la maladie parodontale et de maintenir les tissus parodontaux sains plutôt que de compter sur les implants pour résoudre un grave problème parodontal.