Miroirs HR Front 14 mm (Röder)
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CE QUE J’EN PENSE
On s’esbaudit devant une somptueuse restauration en composite, on tombe à genoux en contemplant un onlay merveilleusement intégré dans le contexte buccal, on se confond en admiration face à une restauration implantaire totale. Mais s’il nous était donné de lever les yeux et d’observer les auteurs de ces chefs-d’œuvre en plein travail, il n’est pas sûr qu’ils nous inspireraient autant de respect. La plupart du temps, ils se tiennent penchés, tordus, vrillés sur leur...
On s’esbaudit devant une somptueuse restauration en composite, on tombe à genoux en contemplant un onlay merveilleusement intégré dans le contexte buccal, on se confond en admiration face à une restauration implantaire totale. Mais s’il nous était donné de lever les yeux et d’observer les auteurs de ces chefs-d’œuvre en plein travail, il n’est pas sûr qu’ils nous inspireraient autant de respect. La plupart du temps, ils se tiennent penchés, tordus, vrillés sur leur patient et, malgré la présence d’une assistante dévouée, totalement inconscients de leur posture délétère. Tel est le lot de la plupart de ces artistes, sauf peut-être des endodontistes qui opèrent sous microscope. Car notre enseignement, tout entier orienté vers la qualité de nos actes, néglige complètement celle de la santé du praticien qui les exécute. Pour inverser la tendance, l’une des solutions consiste à travailler en vision indirecte. Au fond d’une bouche, cela n’est pas toujours facile, vous en conviendrez. Beaucoup utilisent un miroir de grande taille, non pour y observer l’image de la dent à traiter mais uniquement pour mieux éclairer le champ opératoire. Mauvais calcul car la plupart du temps, l’instrument a bien du mal à trouver sa place dans ces régions très postérieures.
Lorsque l’on pratique un traitement endodontique à la mandibule, il peut être difficile d’observer la chambre pulpaire en vision directe. Et l’utilisation d’un miroir même de taille normale n’est pas des plus aisées.
J’ai eu plusieurs fois envie de me procurer ces miroirs minuscules qu’utilisent les endodontistes qui travaillent sous microscope. Mais ceux-ci sont relativement chers et disponibles seulement sur commande. Ne sachant s’ils me conviendraient, je m’étais abstenu de sauter le pas jusqu’à ce que je découvre, lors du dernier congrès de l’ADF, ceux qui allaient faire mon bonheur : de tout petits miroirs, répliques en miniature des classiques front-surface, mais avec un diamètre de 14 mm seulement. Ils se vissent sur les manches habituels et sont extrêmement lumineux. La marque allemande Röder est renommée pour sa qualité de fabrication, comme j’ai pu le constater lors d’une visite à l’IDS en 2007. Quant au revendeur français, qui propose dans son catalogue toute une série de produits introuvables ailleurs, je le connais bien également.
D’aucuns penseront qu’un si petit diamètre est vraiment ridicule pour travailler confortablement. Qu’ils se détrompent ! L’engin est extraordinairement maniable et, lorsqu’il est suffisamment éloigné de la dent, il permet vraiment de la voir en totalité. Associé à l’utilisation de loupes, c’est le dispositif idéal pour observer l’entrée des canaux au maxillaire comme à la mandibule. Cet outil de bonne facture est, de plus, vendu à un prix étonnamment raisonnable. Une véritable pépite dont la découverte ne laisse pas de me ravir chaque jour !
Les plus
• Taille parfaite pour l’endodontie.
• Excellente luminosité.
• Prix avantageux.
Les moins
• Aucun inconvénient notable.
Prix de vente recommandé
58,62 € la boîte de 12 miroirs.