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Il y a désormais une alternative au tourisme dentaire. La clinique Vinci offre aux patients qui cherchent des implants à bas prix, une nouvelle destination dans l’est de Paris. Elle vient d’ouvrir dans ses murs le Centre d’implantologie dentaire de Vinci (CIDEV) pour proposer des implants à partir de 790 euros et 1 470 euros couronne comprise.
Toutefois, le CIDEV n’entend pas pratiquer une implantologie bas de gamme. La clinique s’est dotée d’un scanner « Cone Beam...
Il y a désormais une alternative au tourisme dentaire. La clinique Vinci offre aux patients qui cherchent des implants à bas prix, une nouvelle destination dans l’est de Paris. Elle vient d’ouvrir dans ses murs le Centre d’implantologie dentaire de Vinci (CIDEV) pour proposer des implants à partir de 790 euros et 1 470 euros couronne comprise.
Toutefois, le CIDEV n’entend pas pratiquer une implantologie bas de gamme. La clinique s’est dotée d’un scanner « Cone Beam Newton » et a recruté quatre praticiens (chirurgiens-dentistes et stomatologistes) qui pratiquent chacun la discipline depuis une vingtaine d’années, pour effectuer des vacations dans ses murs. Ces praticiens chevronnés qui assurent ne pas manquer de patients dans leurs propres cabinets privés se disent motivés par la volonté de « participer au développement de l’implantologie à bas prix ».
Il est concevable qu’une activité très spécialisée, organisée autour d’un plateau technique utilisé par plusieurs praticiens, et mutualisant de nombreux services en interne, puisse être rentable tout en proposant des prix attractifs. Il est également probable, que pour être viable, une telle structure soit condamnée à une certaine productivité ; le nombre d’implants posés compensant les bas prix.
Il est légitime de se demander si ces conditions sont idéales pour une analyse objective des besoins de traitement des patients. En effet, si certains seront recommandés par leur praticien, d’autres se présenteront directement, attirés par l’information diffusée sur Internet. Car en tant que structure, le CIDEV peut en effet délivrer de nombreuses informations « à condition de ne pas mettre en avant les praticiens », nous ont expliqué les responsables du centre. Cette démarche audacieuse n’est-elle pas également un nouveau pas vers une conception consumériste de la santé ?