Ils tiennent le bon bout

Est-il encore nécessaire de faire l’article et de vanter les mérites des restaurations coronoradiculaires en composite et tenons fibrés ? Certes non ! En ce qui me concerne, je m’en tiens aux recommandations de la Haute Autorité de santé et n’applique cette technique que lorsque l’indication me semble correctement posée.

Que vous soyez utilisateur occasionnel ou compulsif des tenons fibrés, sachez qu’il existe entre eux de grandes différences qui ne se limitent pas à leur prix de vente.

Oublions ceux en fibres de carbone, noirs et relativement difficiles à bien coller dans le canal. Les blancs ou translucides sont généralement en fibres de verre. Pas mal, mais on peut faire encore mieux : choisir ceux en fibres de quartz.

Pour quels avantages ? Une teneur presque deux fois plus élevée en silice et, donc, des propriétés mécaniques bien supérieures. En particulier, une meilleure résistance à la fatigue et une plus grande flexibilité. De plus, les fibres de quartz des DT Post dont il est question ici sont mises sous tension dans la résine qui les agglomère au moment de leur fabrication. Une fois les contraintes relâchées, les tenons sont capables d’absorber des charges considérables. Le quartz enfin, plus translucide que le verre, procure à la restauration finale un aspect encore plus esthétique.

Comme leur nom l’indique, les DT Post présentent une double conicité (double taper) qui les distingue de leurs concurrents. Proportionnellement plus étroits dans leur portion apicale, ils autorisent une préparation moins délabrante et plus respectueuse de la racine. Les tenons peuvent donc être placés assez profondément dans le canal, tout en étant suffisamment larges dans la région cervicale, afin d’assurer le maximum de résistance à la restauration.

Les DT Light SL existent en 4 tailles. Les 2 premières répondent aux situations les plus fréquentes où l’on recommande les restaurations fibrées, c’est-à-dire sur les prémolaires et molaires.

La dernière innovation dont ont bénéficié ces tenons est leur enduction, en série, d’une couche de silane. Avant leur collage dans le canal, les tenons fibrés traditionnels doivent être recouverts d’une couche d’adhésif. Les DT Light SL, eux, ne nécessitent aucun traitement. Ils sont recouverts d’une couche protectrice de résine, au-dessus du silane, qui se lie spontanément avec le composite de collage. Cette protection résiste aux souillures de salive ou de sang, toujours possibles lors de l’essayage. Il suffit de rincer le tenon et de le sécher à l’alcool avant de le placer définitivement dans le canal.

À l’usage, les DT Light SL se révèlent très agréables et pratiques, grâce à leur forme très anatomique. Particulièrement translucide, le tenon laisse une marque grise à la surface de la restauration une fois celle-ci réduite à la hauteur voulue. Aucune importance quand l’ensemble est recouvert par la couronne. Un produit dont tous les composants ont été optimisés et qui représente à ce jour un « must » dans sa catégorie.