GÉRER
ÉQUIPE ET ESPACE
Manuel DE JUAN* Stéphanie FRISON**
*consultant, Groupe Edmond Binhas
**consultante, Groupe Edmond Binhas
Après une orientation hésitante entre « véto » et les Beaux-Arts, Marc Mongeot a finalement opté pour des études dentaires. Son diplôme en poche, il s’installe à Antony où son cabinet évoluera en même temps que son parcours universitaire.
Issu de la Faculté de Paris-VII, Marc Mongeot s’est spécialisé en parodontie. Difficile pour lui de quitter l’ambiance et l’émulation universitaires, aussi devient-il assistant en parodontie dans les services universitaires et postuniversitaires du DU de Garancière. Là, il s’occupe du CES de parodontie avec le professeur Pougatch. Son engagement pour la parodontie et l’implantologie le conduit au Syndicat national des parodontistes et implantologistes dont il est aujourd’hui le vice-président. Son goût pour la recherche et la formation continue le fait nommer président du CERPI, la société scientifique issue de ce syndicat.
C’est dans ce cadre qu’il organise de nombreuses soirées scientifiques et de multiples cours tous orientés vers les spécialités de parodontologie et implantologie : deux spécialités que Marc Mongeot a déclinées dans son cabinet.
Dans celui-ci, d’une superficie de 98 m2, l’équipe évolue dans une structure baignée de lumière naturelle grâce à de grandes baies vitrées. Elles se trouvent en particulier dans la salle de soins principale, ce qui n’est pas pour déplaire aux patients lors de leur séance de traitement. Par ailleurs, le cabinet a été rénové avec l’aide d’un architecte. Les sens de circulation et l’ouverture des espaces ont été minutieusement étudiés, d’une part pour permettre le traitement sans risques des instruments et des déchets opératoires et, d’autre part, pour éviter tout croisement entre le propre et le souillé lors du stockage du matériel stérilisé.
Par ailleurs, l’arrivée de deux nouveaux outils dans la pratique quotidienne de Marc Mongeot a permis de repenser l’aménagement du cabinet : le microscope et l’imagerie 3D.
Convaincu de la nécessité d’utiliser régulièrement un microscope, Marc Mongeot a été conforté dans ses choix par deux formations américaines en microchirurgie et en chirurgie endodontique. Aussi, s’est-il doté de microscopes opératoires installés dans la salle consacrée à la chirurgie et dans la salle d’examen.
Puis le cabinet s’est équipé de l’imagerie 3D. Pour Marc Mongeot, la 3D est un élément aujourd’hui incontournable pour un exercice spécialisé. En effet, outre les utilisations directes en implantologie, d’autres applications se sont révélées tout aussi importantes dans le diagnostic et la présentation des plans de traitement. Tout d’abord, au niveau diagnostique, un nombre très élevé de patients examinés présentent des pathologies sinusiennes (de 30 à 35 %) souvent passées totalement inaperçues même dans certains cas extrêmes. Ensuite, au niveau osseux, la 3D évite les pièges des radiographies panoramiques qui n’enregistrent que partiellement certaines données (plans de coupe). Elle permet également d’apprécier les véritables épaisseurs osseuses. Enfin, les déformations liées à la technique elle-même sont totalement éliminées.
Les patients, quant à eux, ne manquent pas d’interroger l’équipe sur cet équipement et réalisent, ce faisant, qu’ils sont entre de bonnes mains.
L’enthousiasme et la capacité d’adaptation des membres de l’équipe ont évidemment été des éléments décisifs dans ces nouveaux aménagements. Aussi, Marc Mongeot a pu compter sur Sophie et Stéphanie, ses deux assistantes qualifiées, Stéphanie étant spécialisée en chirurgie. Françoise, quant à elle, a rejoint l’équipe soignante en prenant en charge tout le pôle administratif, ainsi que le pôle gestion des correspondants. En effet, elle est aujourd’hui une interlocutrice privilégiée vis-à-vis des confrères qui réfèrent au cabinet. Elle s’occupe notamment de l’organisation des formations et study-clubs pilotés par le Dr Mongeot.
L’équipe est maintenant une machine bien réglée, qui est contrôlée et révisée régulièrement, et qui permet d’aller vers une efficacité maximale. La qualité du travail, la satisfaction des patients et, au-delà, celle des correspondants restent la priorité pour l’équipe. Pour Marc Mongeot : « Les bonnes relations interpraticiens doivent exister mais aussi s’étendre aux équipes soignantes. Aussi est-il très important de s’appuyer sur une culture mutuelle et d’améliorer encore plus l’interpénétrabilité des données au profit des patients. »
La décoration originale des lieux, la luminosité et la transparence alliées à un équipement très high-tech induisent un fort sentiment de rigueur, de qualité et de sérénité.