Clinic n° 10 du 01/11/2009

 

INTERVIEW

Anne-Chantal de Divonne  

Comment le thème du congrès « Rêve et réalité » se traduit-il dans le programme scientifique ?

Ce thème, choisi par le président du congrès, Jean-Claude Michel, intervient comme fil rouge dans un certain nombre de séances. Il s'agira ainsi de répondre aux interrogations suivantes : la réalité empêche-t-elle la dentisterie de rêve, ou le rêve et la réalité coïncident-ils harmonieusement dans la dentisterie de tous les jours ?

Quelles grandes orientations...


Comment le thème du congrès « Rêve et réalité » se traduit-il dans le programme scientifique ?

Ce thème, choisi par le président du congrès, Jean-Claude Michel, intervient comme fil rouge dans un certain nombre de séances. Il s'agira ainsi de répondre aux interrogations suivantes : la réalité empêche-t-elle la dentisterie de rêve, ou le rêve et la réalité coïncident-ils harmonieusement dans la dentisterie de tous les jours ?

Quelles grandes orientations avez-vous données au programme ?

Mon objectif a été de favoriser au maximum la transdisciplinarité. Les membres du comité scientifique sont traditionnellement choisis pour leurs connaissances et leur notoriété dans une discipline particulière. Le but étant qu'ils proposent un programme d'actualité et de qualité dans ce domaine. Mais le risque est pour chacun de travailler les séances en se focalisant sur sa discipline. Or l'omnipraticien ne vit pas la dentisterie de façon cloisonnée. Il doit apporter à son patient une réponse globale. Son traitement peut à la fois relever de l'endodontie, de la chirurgie, de la prothèse et même de la façon de gérer son personnel.

J'ai donc choisi des responsables de disciplines prêts à faire cet effort de transdisciplinarité. Et ils ont vraiment joué ce jeu à fond. Chacune des séances proposées a été discutée par tous afin d'avoir la vision la plus proche possible de la réalité du terrain. Certains membres comme Nicolas Lehmann (odontologie restauratrice) et Gil Tirlet (prothèse fixée) ont même élaboré ensemble toutes leurs séances.

J'ai aussi voulu que le cabinet dentaire en tant qu'entreprise soit mieux mis en valeur. Auparavant, l'expression « environnement du cabinet » rassemblait l'ensemble des séances s'y rapportant. Elles ont été augmentées et scindées en deux modules. Sept séances confiées à Marc Apap traitent d'ergonomie, de matériel et de produits. Sept autres séances confiées à Edmond Binhas traitent de la gestion et de l'animation du cabinet.

Quelle a été votre implication dans le congrès jusqu'à aujourd'hui ?

Je suis soit conférencier, soit responsable d'une discipline depuis près de 20 ans. Et je pense que ce congrès est une opportunité extraordinaire parce qu'il offre sur un même lieu autant de possibilités en un temps réduit, y compris le fait de se retrouver entre confrères d'une même promotion. C'est le secret du théâtre... Unité de temps, de lieu et d'action.

Comment vivez-vous la responsabilité de directeur scientifique ?

Comme une très grande responsabilité car il faut en même temps comprendre la demande des praticiens et réunir des compétences de très haut niveau pour les motiver à travailler dans ce sens. C'est donc pour moi un engagement très important et exigeant. Mais j'ai reçu un appui solide et chaleureux très précieux de l'équipe permanente de l'ADF. Et puis, l'enthousiasme et les liens d'amitié tissés entre les membres du comité scientifique m'ont beaucoup aidé à travailler sereinement et avec beaucoup de plaisir à ce programme 2009.

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