C’est mon avis
Il y a quelques années encore, il suffisait à un praticien de s’installer pour développer rapidement son cabinet avec un niveau de stress supportable. Désormais, le bon fonctionnement de votre cabinet repose non seulement sur l’excellence clinique mais aussi sur l’aptitude à bien le gérer. Car il s’agit de faire face au patient devenu consommateur de santé, à son pouvoir d’achat restreint, à la progression des contraintes réglementaires, à l’intrusion des compagnies...
Il y a quelques années encore, il suffisait à un praticien de s’installer pour développer rapidement son cabinet avec un niveau de stress supportable. Désormais, le bon fonctionnement de votre cabinet repose non seulement sur l’excellence clinique mais aussi sur l’aptitude à bien le gérer. Car il s’agit de faire face au patient devenu consommateur de santé, à son pouvoir d’achat restreint, à la progression des contraintes réglementaires, à l’intrusion des compagnies d’assurances, à la concurrence des centres dentaires, etc.
Face à ces constats, faire appel à une société de formation et de conseil en organisation ou en gestion est l’une des réponses les plus pertinentes. Toutefois, il s’agit de ne pas se tromper dans son choix. Ce serait une erreur de les mettre toutes dans le même panier. Toutes n’ont pas les mêmes valeurs et la même éthique. Vérifiez que vous partagez les mêmes que la société choisie. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif recherché : travailler dans de meilleures conditions pour mieux soigner vos patients.
Chirurgien-dentiste et consultant depuis plus de 15 ans, je fais toujours passer en premier l’intérêt de mon patient. Cela n’empêche en rien l’efficacité. Certes, concilier éthique, qualité, efficacité et rentabilité demande des efforts et un haut niveau de professionnalisme. Cela ne signifie en rien basculer dans le mercantilisme. L’argument du mercantilisme est parfois (un peu trop rapidement) avancé par ceux qui refusent la moindre évolution dans leur pratique, même si celle-ci est dépassée. Les mêmes se lamentent en se souvenant « du bon vieux temps ». L’évolution et le changement permettent de progresser tout en respectant la personnalité de chacun.
Les critères du choix d’une société de formation-conseil sont nombreux : l’image, la taille, le nombre de cabinets clients, son ancienneté, sa continuité dans la profession dentaire, la pédagogie utilisée, le nombre de formateurs, les ouvrages rédigés, le sérieux dans le suivi, la sécurité des concepts proposés, la conformité à l’éthique dentaire… Le montant des honoraires doit être mesuré en termes de retour sur investissement plus qu’en termes de dépenses. Ce retour sur investissement plus se mesure financièrement ; c’est d’ailleurs l’un des rares investissements qui est rentabilisé dans l’année. Mais les bénéfices, eux, durent des années… Cela dit, le retour est loin d’être uniquement financier. Quel prix seriez-vous prêt à payer pour rentrer plus tôt chez vous, être plus serein, avoir un sentiment d’épanouissement et des patients encore plus satisfaits qu’auparavant ?
Je vous déconseille la recherche de trucs et astuces éparpillés, voire d’un modèle organisationnel « idéal ». Les solutions miracles rapides donnent des résultats éphémères. Un minimum d’efforts vous permettra de sortir d’un inconfort ou d’anticiper les problèmes durablement.
Aussi, trouvez le ou les partenaires qui vous ressemblent. Choisissez une évolution globale de votre organisation à votre rythme, système par système. Faites d’abord, doucement, connaissance avec votre futur partenaire. N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous préoccupent. Observez la façon dont on vous répond. En tout état de cause, quel que soit le choix que vous ferez, un formateur, un consultant ou un coach doit avant tout vous aider à faire face aux nouveaux défis de la profession en restant vous-même.