« Sauver les dents », telle a été très tôt la philosophie de Ronen Kurower. Dans son cursus, il a donc tout naturellement privilégié la parodontie et l’endodontie. En parallèle, il gardait secrètement à l’esprit le projet d’arriver un jour à monter un centre de spécialistes. Le projet est devenu réalité en novembre 2010 avec la création d’une structure regroupant plusieurs spécialistes dans la commune d’Allauch (Bouches-du-Rhône). Retour sur ce projet.
Ronen Kurower, diplômé de la faculté de Marseille en 1997, après une étude de marché, a choisi la ville d’Allauch pour la création d’un cabinet de spécialiste en 2007. En effet, cette commune de 20 000 habitants, en pleine expansion, à 11 km de Marseille, présentait un environnement peu concurrentiel et drainait une patientèle intéressante. Sans compter sur le fait que Ronen Kurower habitait à proximité, élément non négligeable en termes de confort quand on sait les heures importantes passées de nos jours dans les transports par certaines personnes entre domicile et lieu de travail. Ronen Kurower a pu obtenir un terrain dans un lotissement consacré à des locaux professionnels dont il avait entendu parler par une patiente travaillant dans l’immobilier. Le lotissement compte aujourd’hui un laboratoire de prothèses, un géomètre, un cabinet comptable, des ambulanciers et un laboratoire de photos. Des lots sont encore à exploiter.
Fort de l’expérience de ses 3 déménagements en 10 ans d’omnipratique, Ronen Kurower a longuement pensé les plans, pas moins de 10 versions, avant de trouver la meilleure. Et encore aujourd’hui, il nous confie que 40 m2 de plus pour la clinique n’auraient pas été de trop !
Ronen Kurower s’est également entouré de 2 architectes-constructeurs pour l’accompagner dans ce projet, Stéphane Castede et Anne Devigne. Ils lui ont été d’une aide précieuse, notamment pour la coordination des travaux. Le bâtiment, avec un étage, est sorti de terre en 1 an : 350 m2 consacrés à des spécialités avec 9 fauteuils à ce jour et la possibilité d’aménager le sous-sol pour des pièces dévolues à l’équipe : vestiaire, salle de réunion/repos.
Ronen Kurower gère évidemment le pôle endodontie-parodontie. Mais les patients peuvent aussi trouver un pôle orthodontie, pédodontie, implantologie et dentisterie esthétique. Ronen Kurower nous confie qu’il n’a pas été facile de mettre en place cette équipe de praticiens alors même que les candidatures ne manquaient pas. Trouver les bonnes personnes, s’assurer qu’elles ont la même philosophie de travail, le même souhait de travail en équipe et le même engagement pour la qualité, cela pouvait relever du rêve et, pourtant, le rêve est devenu réalité avec une première réunion d’équipe sur l’organisation du centre en mars dernier. L’objectif était d’identifier les bases de référence communes et de réitérer, auprès de cette équipe élargie, les messages sur la philosophie de travail et l’approche du patient.
L’idée maîtresse est évidemment que chaque pôle ait son autonomie et son organisation propre au niveau du plateau technique et du personnel. Toutefois, au-delà de ces différentes entités, l’accent a été mis sur la structure et l’approche pluridisciplinaire. Aussi, l’équipe a travaillé sur le choix d’un nom. Elle a opté pour le Centre Montespin, en référence à l’adresse où est situé le cabinet. Ce nom est décliné sous la forme d’une identité visuelle réalisée à partir des couleurs que l’on retrouve au sein du cabinet : l’orange et le chocolat.
Ronen Kurower exerce, lui, au rez-de-chaussée. Il est secondé dans son quotidien par une coordinatrice, Cécile, à qui il a délégué une grande partie de la communication interne et externe du cabinet. Elle est devenue, au fil des années, une interlocutrice privilégiée pour les patients et les correspondants du cabinet. Patricia gère l’accueil et le secrétariat. Sandrine est responsable de la clinique et seconde le praticien dans le travail au fauteuil, alors que Claudine s’occupe de la stérilisation.
Au-delà de son positionnement très clair de spécialiste en endodontie et parodontie, Ronen Kurower a, en outre, une corde supplémentaire à son arc : le laser. Alors que cette technique n’a pas nécessairement très bonne presse, notamment dans les facultés, Ronen Kurower a complètement intégré le laser dans son activité quotidienne. Cela a représenté un gros « plus » pour ses patients et ses correspondants. Évidemment, cela ne s’est pas fait sans une stratégie très poussée de communication sur cette nouvelle technique avec les indications et utilisations régulières en dentisterie, et ce à l’égard des patients et des correspondants. Le laser fait aujourd’hui partie intégrante du quotidien de l’équipe.
À la question : « Avez-vous des regrets dans ce projet, ou des choses que vous auriez faites différemment ? », Ronen Kurower nous répond : « Aucun. Il faut croire en son projet même s’il représente un investissement financier certain et qu’il y a des concessions à faire au niveau personnel et familial. Il faut s’armer de patience et de persévérance, savoir prendre des risques mais, au bout du compte, cela finit toujours par payer. Pour moi, si on veut, on peut. J’ai été éduqué de cette façon et cela représente une philosophie de vie. »
ON AIME : La phrase inscrite au sein de la structure, que le patient ne peut pas manquer et qui résonne comme la devise de l’équipe : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »