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  • L'évolution de la recherche sur les adhésifs a permis de réduire le nombre d'étapes en regroupant certains produits dans un seul flacon. Depuis 2011, le marché des adhésifs s'est enrichi d'un genre nouveau, permettant son utilisation quelle que soit la restauration à coller : les adhésifs universels....
  • La restauration d’une dent délabrée en méthode indirecte place le praticien devant le difficile choix du type de recouvrement à envisager et du mode d’assemblage à privilégier. L’arbre décisionnel de réhabilitation de l’organe dentaire renvoie au gradient thérapeutique proposé par Gil Tirlet et Jean-Pierre Attal dès la fin des années 2000 [1]. Le traitement de premier choix, face à une perte de substance importante impliquant une ou plusieurs cuspides, est la restauration indirecte collée, réalisée, au cabinet ou au laboratoire de prothèses, après empreinte physique ou numérique. Contrairement à une restauration en méthode directe, elle permet un contrôle précis du profil d’émergence, d’une occlusion pérenne et des points de contact de la dent à reconstruire. L’utilisation d’une résine composite en méthode directe est cependant tout à fait indiquée dans de nombreuses situations cliniques car elle présente de nombreux avantages : une restauration de 1,5 à 2 mm peut être réalisée facilement au fauteuil en une seule séance. Les propriétés mécaniques sont proches de celles des tissus dentaires [2] et leur taux de survie est très bon jusqu’à plus de 10 ans [3] si le protocole de collage est respecté. Cependant, le respect de l’anatomie et le contrôle du point de contact ou du profil d’émergence restent difficiles à gérer. Ainsi, lorsqu’il faut réhabiliter plusieurs quadrants ou modifier l’occlusion, ou encore lorsque la restauration nécessite un recouvrement cuspidien, la restauration indirecte devient alors plus évidente pour le clinicien.