Implant
n°4
11/2013
L’édentement total d’un maxillaire compensé par le port d’une prothèse amovible représente souvent un véritable handicap pour nos patients ; l’inconfort physique et psychologique les amène à envisager une solution implantaire afin d’améliorer leur situation.
Aujourd’hui, sous réserve de l’état de santé du patient, l’implantologie représente une solution de choix pour traiter les édentements partiels ou totaux. Un manque de volume osseux constitue néanmoins une limite à nos traitements et le recours à des protocoles de greffe osseuse doit être envisagé quand la demande du patient s’oriente vers une solution fixée.
Ces situations limites où la résorption osseuse a atteint des niveaux extrêmes compliquent, rallongent les plans de traitement ; il nous incombe alors de faire le bon choix quant aux possibilités thérapeutiques, d’optimiser nos phases de traitement afin d’amener le patient aux résultats escomptés sans alourdir inutilement la durée du traitement tout en minimisant les risques de complications.
L’utilisation de blocs osseux autogènes, la mise en charge immédiate de 6 ou 8 implants répondent à cette volonté d’optimisation et de simplification de nos traitements.
Nous décrirons et argumenteront étape par étape les différentes procédures chirurgicales et prothétiques mises en œuvre lors du traitement d’un maxillaire atrophié.