Clinic
n°08
08/2024
Les thérapeutiques implanto-prothétiques occupent désormais une place de choix dans les traitements des patients partiellement ou complètement édentés [1, 2]. Cependant, ces traitements ne sont pas exempts de complications. En effet, la survie à long terme des reconstructions implanto-prothétiques montre que leur taux de succès est, mis à part les facteurs biologiques [3, 4], affecté par des facteurs biomécaniques et prothétiques [5, 6] où la répartition, l’intensité et l’orientation des contraintes occlusales sont déterminantes. Dans ce marché dynamique et concurrentiel où les fabricants ont multiplié les innovations, bien peu d’entre eux se sont préoccupés de fournir aux praticiens la formation et les moyens d’enregistrer la position relative entre l’arcade maxillaire et mandibulaire à la dimension verticale d’occlusion (DVO). Pourtant, la reconstruction d’une occlusion d’intercuspidation maximale (OIM) stable et équilibrée, où les contraintes occlusales sont harmonieusement réparties sur toute l’arcade, est le prérequis indispensable à la pérennité des traitements.