Clinic
n°08
08/2024
Une perte de calage postérieur (PCP) engendre une adaptation musculo-articulaire, une modification de la répartition des contraintes sur les dents résiduelles et le parodonte. Ces répercussions créent un terrain à risques de dysfonctionnement temporo-mandibulaire (DTM), de lésions dentaires et/ou parodontales.
De plus, si les dents antagonistes sont présentes et qu’aucune réhabilitation n’est entreprise, l’espace prothétique vertical initial diminuera progressivement. Au vu de ces risques, et idéalement de façon préventive, la prise en charge des pertes de calage postérieur est indiquée, le recours aux restaurations implantoportées restant le traitement de référence dans ces situations cliniques.
Cependant, à ce jour, aucun consensus n’existe concernant les protocoles chirurgicaux et prothétiques pour les réhabilitations implanto-portées dans les cas de PCP. L’objectif de cet article est d’analyser les différentes situations et de proposer une approche clinique basée sur les données de la littérature.