Clinic
n°05
05/2023
Entre 8 et 31 % de la population présenterait [1] un bruxisme nocturne dit « sévère », c’est-à-dire susceptible d’entraîner des conséquences dentaires, parodontales, musculoarticulaires, voire posturales. Plusieurs types de bruxismes nocturnes ont été décrits, chacun ayant ses propres manifestations cliniques et des répercussions différentes. Si le traitement de choix est idéalement préventif en tentant de dépister et de gérer au mieux les étiologies, il s’avère parfois nécessaire, en complément, de prévenir ou de limiter les conséquences du bruxisme nocturne. Les orthèses occlusales sont un des outils à notre disposition, leur utilisation méritant une mise au point sur les impératifs, leur réalisation ainsi que la maintenance. D’autres options de prise en charge sont également exposées.