Clinic
n°01
01/2015
Le risque de contamination nosocomiale au cabinet dentaire reste notablement élevé. En raison de la diversité des actes, du matériel et des matériaux mis en jeu et des différents allers-retours entre le cabinet dentaire et le laboratoire de prothèses, l’acte prothétique est l’un de ceux où la rupture de la chaîne d’asepsie est la plus fréquente.Par conséquent, chaque étape doit générer une réflexion propre à combattre la dissémination de l’infection. Les précautions à prendre dans le cadre des soins prodigués au cabinet dentaire doivent trouver naturellement leur prolongement au laboratoire. Cela implique que le praticien et le laboratoire respectent, d’une part, les principes et les règles de décontamination et de désinfection, qui sont parfaitement définis, et, d’autre part, les séquences et les temps d’application des produits décontaminants afin que la contamination croisée soit éliminée et la précision prothétique assurée.