Implant
n°2
05/2006
L'os réagit à toute sollicitation. En dessous de son seuil de réactivité, il va se résorber par hypofonction. Au-dessus, il le fera par hyperfonction. Dans cette enveloppe fonctionnelle, il va vivre dans son cycle de « résorption-activation » physiologique ou « turn-over » Ceci traduit avec simplicité les lois de Julius Wolff[1]. Il faudra donc faire travailler l'os périphérique dans cette enveloppe de réactivité afin de résister favorablement aux forces de cisaillement. La non-prise en compte des réactions tissulaires périphériques à long terme fait courir un risque majeur[2]. Leur stabilisation en conformité avec la recréation d'un espace biologique de bonne stabilité est essentielle[3]. Le placement de l'implant permettant de restaurer la dent dans le couloir prothétique est donc fondamental.