Nathan Aiem
De nos jours, en présence d’un édentement partiel, la thérapeutique préconisée est l’implantologie. Les problèmes liés à l’excès osseux sont rarement abordés car la résorption élimine le plus souvent ces excès. Cependant, certaines maladies d’origine génétique sont à l’origine d’exostoses contre-indiquant tout ou partiellement l’implantologie. La prothèse partielle conventionnelle redevient alors la réponse thérapeutique la mieux adaptée. Par Olivier HÜE et Nathan AÏEM
En prothèse amovible, qu’elle soit partielle ou totale, le praticien se trouve souvent confronté à des phénomènes de résorptions importants, voire majeurs, qui laissent présager, à juste titre, de futures difficultés thérapeutiques et pour le patient des problèmes fonctionnels. A contrario, la présence de structures osseuses volumineuses conduit le praticien à imaginer et à émettre, souvent à tort, un pronostic favorable. Mais, dans certains cas, l’os devient un obstacle majeur par son volume excessif, associé à la présence de contre-dépouilles, situation correspondant à des exostoses. Certaines sont relativement localisées telles les tori maxillaires médians et tori mandibulaires linguaux, d’autres sont généralisées avec une étendue importante et leur présence est une manifestation buccale d’une maladie génétique.