QUELLE ATTITUDE ADOPTER FACE AUX PATIENTS À RISQUE ?
 
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04/07/2023

QUELLE ATTITUDE ADOPTER FACE AUX PATIENTS À RISQUE ?

Peut-on - sur le plan de la responsabilité médicale - prendre en charge un patient à risque sans entrer en contact avec son médecin traitant ? Comment imaginer que cette pathologie et son traitement n’affectent pas d’autres organes ? Adrian BRUN, Marie BROUX, Romain ROYER, Margot COHEN et Marie-Laure COLOMBIER nous donnent les éléments décisionnels.

La « santé globale » est à l’ordre du jour des préoccupations mondiales de santé. Pour ce qui nous concerne plus spécifiquement en tant que chirurgiens-dentistes, il est depuis de nombreuses années prouvé que les pathologies orales, et plus particulièrement les parodontites, impactent l’organisme.

Dans les relations qui lient la parodontite à la santé générale, nous allons ici nous intéresser aux maladies cardiovasculaires et au diabète, pour lesquels un facteur de risque partagé est la consommation de tabac, dont nous aborderons notre responsabilité dans l’accompagnement au sevrage.

Vous l’aurez compris, les questions qui introduisent cet article sont rhétoriques. Pour chaque aspect du traitement des patients atteints de parodontite, une étroite relation entre chirurgiens-dentistes et médecins doit être établie. Elle peut paraître fastidieuse et chronophage mais elle est pourtant nécessaire pour le bien des patients et doit s’intégrer, petit à petit, dans notre quotidien.

Le risque de faire un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde est 3 fois plus important chez les patients atteints de parodontite sévère que chez les patients sans maladie parodontale. La parodontite est la 6e complication du diabète et perturbe l’équilibre glycémique.

PATIENTS À RISQUE...


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