Marc Bert
L’étude de la proprioception de la sphère buccale met en évidence le rôle primordial des récepteurs desmodontaux, permettant d’affirmer que la dent est une branche sensitive du trijumeau, le nerf le plus complexe de l’organisme. La bonne gestion d’une occlusion réfléchie permet d’éviter des adaptations musculo-articulaires dont le patient n’est plus toujours capable. Par Marc BERT.
Les conséquences cliniques de la proprioception desmodontale sont malheureusement peu connues dans notre profession, en raison souvent d’articles scientifiques très complets mais peu abordables pour le profane au vu de la complexité des notions présentées. Le but de cet article « pour les nuls » est d’essayer de la présenter de la manière la plus claire possible, au prix parfois de certains raccourcis (qui feront froncer les sourcils aux vrais sachants…) qui permettront une meilleure compréhension, et surtout d’en déduire les applications cliniques, essentielles dans le domaine de l’occlusion. Il n’est pas acceptable que, pour la plupart des praticiens, l’occlusion se traduise par le simple « papier bleu » avec une méconnaissance totale des conséquences, parfois graves, d’une malposition dentaire. La société évoluant vers l’image au détriment du texte, cet article « suit le mouvement » et repose sur de nombreuses illustrations.
Cet article a trouvé ses sources d’inspiration principales dans les publications de Ramfjord, Woda, Fontenelle, Fougeront, Lund et Delmas.