Développement professionnel continu... encore à préciser

« L’arrivée du DPC va nous obliger à faire évoluer notre formation tout en sachant que nous sommes déjà assez proches des exigences légales », estime Jean-Patrick Druo, président du collège des bonnes pratiques et secrétaire général de la Haute Autorité de Santé, dans une interview parue dans le journal de la HAS du mois de mars.

Le point à améliorer est « probablement l’évaluation des pratiques. Cependant, il fait maintenant partie du cursus de la formation initiale en sixième année », continue le secrétaire général de l’ADF.  
Quant aux aspects du DPC qui restent à préciser, Jean-Patrick Druo s’interroge sur deux points particuliers. La notion d’action de DPC obligatoire et financée sur un an « semble assez floue et nous ne souhaitons pas que la détermination des axes prioritaires soit définie par des administratifs ou par les caisses ». D’autre part, explique Jean-Patrick Druo, le fait que les administrateurs des sociétés savantes ne peuvent pas faire partie de la Commission scientifique indépendante « peut poser problème car, comme dans beaucoup d’autres professions, ce sont souvent les mêmes personnes qui sont les experts, qui s’investissent et qui font fonctionner les structures. »