Le gouvernement a tranché pour un Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) en progression de 2,7 % en 2013, selon un rapport du ministère du Budget annexé au projet de loi de finances rectificatif 2012.
Le gouvernement a tranché pour un Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) en progression de 2,7 % en 2013, selon un rapport du ministère du Budget annexé au projet de loi de finances rectificatif 2012. Pendant la campagne présidentielle, le candidat François Hollande avait avancé une progression de 3% jugée plus réaliste que les 2,5 % prévus, sachant que l’évolution tendancielle avoisine 4 %. Mais la Cour des Comptes a pris position la semaine dernière en faveur du maintien de la progression de 2,5% qui permet d’atteindre un équilibre des comptes de la branche maladie en 2018. Alors qu’une croissance de 3 % la repousse à… 2024. La Cour des Comptes précise aussi que le respect de l’Ondam à court terme exige encore de nouvelles mesures d'économies « similaires à celles décidées ces dernières années portant sur l'ensemble des dépenses ». Elle pointe en particulier la situation financière inquiétante des hôpitaux qui font face à une dette de plus de 30 milliards d’euros.
Le gouvernement a pris une option intermédiaire qui conduit à une dépense supplémentaire de 4,6 milliards d’euros par rapport à 2012. Il entend ainsi « investir dans la modernisation de notre système de soins pour renforcer la médecine de proximité et l’excellence du service public hospitalier ».