Quelles carrières en milieu hospitalier ?
 
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22/05/2023

Quelles carrières en milieu hospitalier ?

Comment mieux informer et attirer les internes en odontologie dans les carrières hospitalo-universitaires ? Le Syndicat National des Internes en Odontologie (SNIO) a organisé en avril une soirée d’information sur cette problématique. Éclairage avec Ulysse Robert-Garrouteigt, nouveau président du syndicat.

Quelles carrières pour les chirurgiens-dentistes dans le milieu hospitalier ? Quels avantages par rapport à une carrière en libéral ? Avec le soutien de la Conférence des Doyens, le Syndicat National des Internes en Odontologie (SNIO) a organisé le 18 avril 2023 une soirée d’échange sur l’attractivité des carrières hospitalo-universitaires. « Il y a un manque de praticiens dans le milieu hospitalier. Il est donc important que les internes soient mieux informés des dispositifs qui permettent les carrières hospitalo-universitaires, explique Ulysse Robert-Garrouteigt, récemment élu à la tête du syndicat. Par exemple, trop peu d’internes connaissent la possibilité d’effectuer une année-recherche. Beaucoup ne savent pas qu’elle est rémunérée 24 000 euros brut par an ».

En 2020, 493 praticiens en odontologie étaient des titulaires hospitalo-universitaires. Parmi eux, 341 maîtres de conférence des universités et 152 professeurs des universités (source DGRH 04/04/2022 - ministère de l’Enseignement supérieur). Chaque année, 9 places d’année-recherche sont ouvertes.

OFFRIR UN MEILLEUR ÉQUILIBRE ENTRE LE LIBÉRAL ET LE MILIEU HOSPITALIER

Le président du SNIO pointe également les améliorations possibles pour un meilleur équilibre entre carrières libérales et universitaires. « Il y a une tendance très forte pour le libéral, en raison de la rémunération, mais surtout grâce à la liberté d’organisation qu’offre le statut », souligne Ulysse Robert-Garrouteigt. Selon lui, il serait pertinent et attractif d’aller au-delà des demi-journées d’exercice libéral à l’hôpital possibles pour les praticiens hospitaliers et de développer à nouveau le statut mixte qui permet de garder conjointement un exercice hospitalier et libéral. 

« Il y a en effet dans le cadre du Ségur de la santé une réflexion sur l’attractivité des carrières et les possibilités d’augmenter l’attractivité de nos métiers mais les choses sont complexes », confirme Vianney Descroix, président de la conférence des doyens.

Camille Grange


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