LE CBCT, INTÉGRATION EN CHIRURGIE IMPLANTAIRE GUIDÉE
 
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16/11/2022

LE CBCT, INTÉGRATION EN CHIRURGIE IMPLANTAIRE GUIDÉE

L'intégration du CBCT dans les logiciels de planification implantaire permet de respecter au mieux le concept de la chirurgie guidée par le projet prothétique. L’alignement des données DICOM avec les fichiers STL issus de l’empreinte optique est l’étape la plus sensible. Des techniques alternatives permettent de contourner ces difficultés. Par Marc BARANES, Jérôme LIPOWICZ et Thomas FORTIN.

1989 : c’est à cette date qu’il faut remonter pour apprécier les premiers guides chirurgicaux en implantologie orale. Le principe breveté par un prothésiste dentaireconsistait en l’élaboration d’un gabarit en résine, avec déjà des canons de forages calibrés aux ancillaires, permettant de créer un lit implantaire à la bonne profondeur et dans un axe prothétiquement idéal. L’imagerie tomodensitométrique introduite un an auparavant en odontologie avec le logiciel DentaScan (Columbia Scientific, États-Unis) offrait alors au praticien la possibilité de planifier des implants sur des reconstructions bidimensionnelles sagittales à l’aide de calques.

Les guides radiologiques contenant par exemple des cônes de gutta percha aidaient déjà à la visualisation et pouvaient être transformés en guides chirurgicaux avec, par essence, une bonne précision d’adaptation seulement, et non de forage. Il faudra attendre l’arrivée de logiciels comme ImageMaster-101 en 1991 puis, deux ans plus tard, le fameux SIM/Plant (Columbia Scientific, États-Unis), pour planifier les chirurgies informatiquement et transposer le projet dans un guide imprimé, ou le SafeSystem (Keystone Dental, États-Unis) imaginé en 1993 pour transformer les guides radiologiques en guides chirurgicaux : l’implantologie assistée par ordinateur était née. L’avènement des premiers dispositifs cone beam dès 1996, moins irradiants et plus accessibles, leur utilité démontrée en implantologie orale, puis l’utilisation progressive de projets prothétiques au format STL ont simplifié le processus de conception de guides. Cependant, le procédé informatique nécessite de faire correspondre parfaitement dans un espace tridimensionnel le volume radiologique (DICOM) avec les fichiers surfaciques de l’empreinte (STL) du patient et de son projet prothétique (wax-up).

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