LA DENT DÉPULPÉE EST-ELLE RÉELLEMENT PLUS FRAGILE ?
 
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05/10/2022

LA DENT DÉPULPÉE EST-ELLE RÉELLEMENT PLUS FRAGILE ?

Lorsque le chirurgien-dentiste envisage de réaliser une restauration coronaire d’usage sur dent dépulpée, il part souvent du principe que la dent est fragilisée par la thérapeutique endodontique et a tendance à reléguer les principes d’économie tissulaire au second plan. Or, existe-t-il des fondements scientifiques pour appuyer cette thèse ou cela relève-t-il de la pure croyance ? Démonstration par François REITZER, Philippe GAST et Davide MANCINO.

Lorsque le chirurgien-dentiste envisage de réaliser une restauration coronaire d’usage sur dent dépulpée, il part souvent du principe que la dent est fragilisée par la thérapeutique endodontique et a tendance à reléguer les principes d’économie tissulaire au second plan.

Or, existe-t-il des fondements scientifiques pour appuyer cette thèse ou cela relève-t-il de la pure croyance ? C’est ce que nous chercherons à vérifier dans cet article.

La dénomination « dent dépulpée » est un terme générique couramment employé, qui ne précise pas la procédure endodontique réalisée ni la perte des tissus minéralisés coronaires ni la thérapeutique de restauration d’usage envisagée par le praticien. Il est important d’évaluer ces différents paramètres pour comprendre l’impact de la perte tissulaire liée à la pathologie initiale mais également à la procédure de traitement endodontique et à celle de la réhabilitation coronaire.

La préparation de la cavité d'accès, les modifications biologiques ainsi que l'utilisation d'irrigants et de médications intra-canalaires peuvent influencer la résistance et la ténacité de la dent et in fine être responsables de sa fracture.

Bien maîtriser chaque étape lors de la réalisation du traitement endodontique et bien identifier les facteurs de risque contrôlables permet de minimiser les effets négatifs d’une telle procédure sur la résistance mécanique de la dent.

Enfin, privilégier des thérapeutiques de restaurations coronaires minimalement invasives, souvent adhésives, permet de minimiser la fragilisation de la dent induite par la préparation.

À l’heure actuelle, aucun matériau disponible ne permet de répondre aussi bien aux exigences fonctionnelles de la bouche que les tissus dentaires ; leur préservation est donc capitale.

LA DENT DÉPULPÉE


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