Julien Molia
L’IMPLANTOLOGIE DOIT-ELLE TOUJOURS ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME UNE DISCIPLINE CHIRURGICALE ?
Quelle serait l’utilité d’un implant sans réhabilitation prothétique... se demandent Julien MOLIA et Renaud MARECAL. La chirurgie implantaire n’est pas une fin en soi, elle est au service du traitement prothétique. Un patient ne désire pas spécialement un implant, il veut pouvoir manger, parler, sourire.
Aujourd’hui, l’implantologie fait partie de l’arsenal thérapeutique du praticien et s’intègre dans les plans de traitement globaux.
Il est aujourd’hui difficile d’envisager un traitement implantaire sans avoir anticipé le résultat prothétique que l’on souhaite obtenir. L’évolution des techniques et des outils numériques à notre disposition est telle qu’il est d’autant plus simple de planifier nos actes chirurgicaux.
Plusieurs paramètres peuvent vite compliquer la phase prothétique s’ils n’ont pas été prévus en amont de la chirurgie. La planification permettra donc d’anticiper des étapes d’aménagements tissulaires périphériques pré et per-implantaires et de poser l’implant avec un axe cohérent, dans un environnement tissulaire favorable au résultat prothétique souhaité.
Autant d’étapes pré-chirurgicales, réalisées en binôme avec le prothésiste, qui permettront une réalisation prothétique pérenne, fonctionnelle et esthétique.
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