Mickael Cotelle
Bien que leur prévalence exacte soit difficile à estimer, les bruxismes du sommeil touchent une part importante de notre patientèle. Les conséquences potentielles, dentaires, parodontales, musculaires, voire articulaires, peuvent aboutir à des prises en charge complexes et coûteuses, en plus d’impacter la vie quotidienne des patients. Un dépistage précoce, la mise en place de mesures de prise en charge étiologiques et, parfois, le recours aux orthèses occlusales, permettent de limiter ces risques et de rendre un service conséquent au patient pour un rapport coût/bénéfice favorable. Par Mickael COTELLE
Entre 8 et 31 % de la population présenterait un bruxisme nocturne dit « sévère », c’est-à-dire susceptible d’entraîner des conséquences dentaires, parodontales, musculoarticulaires, voire posturales. Plusieurs types de bruxismes nocturnes ont été décrits, chacun ayant ses propres manifestations cliniques et des répercussions différentes. Si le traitement de choix est idéalement préventif en tentant de dépister et de gérer au mieux les étiologies, il s’avère parfois nécessaire, en complément, de prévenir ou de limiter les conséquences du bruxisme nocturne. Les orthèses occlusales sont un des outils à notre disposition, leur utilisation méritant une mise au point sur les impératifs, leur réalisation ainsi que la maintenance. D’autres options de prise en charge sont également exposées.